Nature

Poèmes sur la nature, poèmes écologistes...

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives

Bien avant de les atteindre
Elles transpercent déjà l'horizon ,
Qui se craquelle sans geindre
Libéré de sa plate prison .

Se dressant en formes étranges ,
Oeuvres des forces techtoniques ;
Leurs sommets défient les anges
Dans une majestuosité chronique .

Elles naissent ou meurt la vallée
Et ses traces de civilisation ;
L'amont fuit l'aval , et
L'aval fuit toutes nations !

Oh ; refuge des neiges éternelles
Ou le flocon devient glacier ,
Rassasiez mes deux prunelles
Ecoeurées par trop d'acier !

Source de beauté sauvage
Aux charmes insoupçonnés ,
Tes flancs abruptes ravagent
Le sur : le soupçon né ...

Les gravir toujours et encore !
Gravir pourquoi , vers ou ?
Pour ressusciter dans l'effort
En étranglant les verrous !

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives

le soleil brille elle s'efforce a s'ouvrir
en voila une puis deux ,
le reste a du mal a venir ,
c'est un jour de soleil après deux jours de pluie
c'est le bon moment pour connaitre la vie ,
sous une chaleur parfaite
les autres sortent
et dévoilent a l'unisson une chose magnifique
d'un rouge vif elles implosent
elle dépose se parfum , le parfum de la rose
son expérience sera courte sous une pluie funeste ,
elle ne laissera aucun nom aucune adresse,
ses pétales s'assombrissent , son cœur tombe
c'est la fin d'un soleil , c'est la fin du monde.

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives

 

Les jours se font plus courts voici venir l’automne.

La brume fade étend sur le matin glacial

Un voile ténébreux un clair-obscur spécial,

Au dessus de l’étang se forme une couronne.

Un grand souffle de vent pousse un son monotone,

Il semble mécontent comme un être asocial.

Mais, radouci soudain, il prend un air partial,

Son filet se restreint et humblement tâtonne.

Pourtant, jonchant le sol les feuilles en déluge

Prouvent que nous entrons en saison de transfuge;

Puis petit à petit le ciel devient orange.

La journée va finir et l’astre va périr

Donnant aux cieux roussis un aspect bien étrange,

Qui lentement s’éteint pour s’en aller mourir.

 

 


Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives

Pendant que le vent gorgé d’enivrantes odeurs ,

Pare mon décor d’une beauté nouvelle,

Les oiseaux empressés viennent battrent leurs ailes ,

Sur des branches fragiles où dansent leurs couleurs .

Les bourgeons se déploient en diamants formidables ,

Et je cueille ces fleurs , dont les tendres fragrances ,

Dissipent les échos , de mes peurs insondables ,

Leur lançant en retour le prix de l’excellence .

Je fleuris ma maison d’exquises printanières ,

A ma fenêtre, un bataillon d’oiseaux gazouillent leur bonheur,

Ils m’invitent et me guident au centre de leur cœur ,

Vers un tendre avenir dépourvu de frontières .

Des perles de rosée rescapées d’un vent latent ,

Nourissent une mousse encore frémissante ,

Diluées savemment en caresses insolentes .

A l’heure où le soleil affiche sa splendeur ,

Je m’allie à lui pour chasser les nuages ,

En composant ainsi quelques vers sauvages ,

Ecrits et choisis à l’encre de mon cœur .

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives

De tout ce qui sépare

Le continent de l'île

Des chemins de hasard

 

Au coeur sombre des villes.

Je suis des archipels

Qui transcendent le rêve

De mondes irréels

Posés là, sur la grève.

 

Aux sources de l'Afrique

S'est ouvert mon chemin

De nuits mélancoliques

En joyeux lendemains.

 

Un fleuve coulait aussi

Divisant cet espace

Que le pont rétrécit

Tandis qu'un bateau passe.

 

De ces visions lointaines

Sont nées mes escapades

J'ai bu a vos fontaines

J'ai trainé dans vos rades.

 

De la chaleur du sein

De maman m'est venu

L'amour de mon prochain

Fut-il : premier venu.

 

De la grâce des mots

Que vous m'avez donnés

J'ai choisi les plus beaux

Pour en faire des sonnets.

 

Je suis de ces errances

Qui s'arrêtent à la mort

Laissez-moi l'espérance

Si vous prenez mon corps.

  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...