Nature

Poèmes sur la nature, poèmes écologistes...

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J’aimerais être une pierre

                Au bord du causse

 

Face à l’horizon,

                L’hiver qui exhausse

 

Les versants les vallons

                Du gouffre austère

 

De part des rayons

                De lumière

 

Juste sous les cieux

                Enfoncé dans la terre

 

Regarderais dieu

                Le père

 

Au vent des merveilles

                S’en irait soufflant

 

Ma neige aux quatre vents

                À nulle autre pareille

 

Et nu de la sorte

                Au jour à venir

 

Le chardon sur les portes

                Regarderais fleurir.

 

 

 

04/2008

 

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En vagues successives elle attaque, la houle,

Grondante, l’écume furieuse et mouvante,

Se ramassant sur elle-même avant, d’une détente,

Se fracasser sur le rocher, forteresse des moules.

Le vent plaintif lui prête souvent main forte

Qui balaie, quand elle se retire, les vertes praires,

Forçant à siffler, sous le regard de ses frères,

Le bulot déserté, offrande que la mer lui apporte.

Sous le ciel de velours noir où brillent les étoiles

Se déroulent d’étranges combats aquatiques.

Pugilats stellaires des astéries hystériques

Qu’un clin d’œil lunaire, un instant, nous dévoile.

Là-bas, toujours au siège du récif, elles insistent..

Sans relâche, sans émotion attaquent les vagues

Frappant les mollusques fortifiés, arrachant les algues.

Aux guerriers écumants résistent ces pacifistes.

Les coups de boutoirs résonnent contre les coques,

Font craquer les vernis et voler les palourdes.

Tandis que l’ormeau, bien fixé, fait l’oreille sourde

Au fracas des rouleaux qui se brisent sur son roc.

Et moi qui me plains que la vie est trop dure

Qu’elle ne m’a pas donné ce que je mérite.

J’aurais pu être balane dans ce bain qui s’agite

Et finir sédiment au fond des eaux impures.

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Les " Provence " Il est plusieurs "Provence" : celle de Jean Giono,Qui s'étend de Manosque jusqu'aux moulins d'Allauch,De Frédéric Mistral, ou d’Alphonse Daudet,Qui s'en va des Alpilles, au pont Saint Bénezet. Qu'importe que l'on soit d'Avignon ou de Vence,D'Aubagne ou de Riez dans la haute Provence,C'est la même beauté, le décor a changé.Plateau de Valensole, vignes de Puyloubier. Depuis les monts des Maures au célèbre renom,Jusqu'aux ocres diaprées des mines de Roussillon,Les collines de pins inclinés par le vent,Qui parfois se déchaîne digne d'un ouragan. On voit contre les troncs des perles de résine,On sent l'odeur du thym et la térébenthine.Et ces vieux oratoires au détour des chemins,Construits par les Anciens pour honorer leurs Saints. C'est aussi la Camargue aux plaines inondées,Avec ses flamants roses et ses cyprès penchés.Et puis le Lubéron, garrigue et romarin,Qui part de la Durance jusqu'à Saint-Saturnin, Que de petits villages perchés sur des rochers,Vieilles maisons groupées autour de leur clocher,Les ruelles escarpées témoins des transhumances,Qui guidées par des pâtres traversaient la Provence. Et je songe à Pagnol, chantant l'eau des collines,L'imposant Garlaban dans son décor sublime.Et l'on reste muet devant tant de beauté,Devant ces paysages, ce ciel immaculé. Toi l'étranger qui passe, qui sut la découvrir,Tu n'a plus qu'un désir : celui de revenir.C'est la terre des miens, celle de mon enfance.Je suis heureux et fier d'être un fils de Provence.    Dellasta Marcel. Fuveau 1998

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Diurne lune au front brûlant
De ton fond sourd le feu jaillit !
Mouvante dune, ton seul élan
Soulage l'Etre de sa Nuit !

Astre suprême, ô oeil divin
Ta simple et pure marche octroie
Un squelette au temps, et le Vin
A la Terre, Céleste Roi !

Tes bras de feu les corps dressèrent,
Les germes de ton sein semèrent
En toutes choses, tout esprit,
Ton souffle, traversant qui rit !

Parfait mystère et fier sire
Tyran pour qui ose te lire,
Tu châties ta proie par excès
Scellant en elle prochain décès !

Borgne au monde, tu m'offres et voles
Par tout l'éclat de tes rayons
Ma vue, triste robe en haillons,
Poison des dieux, terre sans sol !

T'es-tu vengé de ton supplice
D'Ixion, est-ce par fiel
Que tu fis de moi un mortel ?
Suis-je seul fruit de ta malice ?

Que mon âme par toi composée,
Ne soit flamme qui jamais ne meurt !
Qu'elle soit de ton tourment graciée !
Qu'elle ne soit jamais que mon coeur !

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Des arômes souhaités à la mesure d’une nature.

Un vent léger caressant un souffle d’azur.

Le contentement de penser, sourire divin.

Parcourir le vent glissant un esprit serein.

Le dégel surprenant, le verdâtre amusant.

Les arbres frétillent, désir charmant.

L’objectivité de comprendre cette véracité.

Un spectacle silencieux, gestes charmés.

Et l’on perdure dans un calme espéré.

L’esprit se nourrit d’un renouveau accepté.

Plaisir de cheminer, un merci à la terre.

Un cadeau splendide loin des chimères.

Les oiseaux sautillent d’une joie grandiose.

La valse des amours, le partage des roses.

Loi cosmique qui continue son empressement

Dans l’espoir d’un rythme… éternellement!!!


  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...