Nature
Poèmes sur la nature, poèmes écologistes...
La brume.
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- Écrit par Bapam
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- Catégorie : Nature
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Couverture hivernal
Qui enveloppe arbres et arbrisseau comme un châle !
Les oiseaux tout engourdis
Etirent leurs ailes dans cette ambiante endormie
Les hirondelles ont migrées vers d’autres cieux
Les oies et canards sur leur passage nous disent adieu
Au lointain dans l’atmosphère oiteuse
Les marmottes se préparent à hiberner sur un n d moelleux
Dans les cheminées un feu joyeux crépite
A l’orée du champ, des corbeaux intrigués pan un épouvantail planté là comme un arbite
Sous ce manteau la nature somnole
Fait la grasse matinée sous ce temps d’automne
Les derniers troupeaux regagnent leur étable
Pour de longs mois au temps insupportable
L’agriculteur dans sa grange fait de la vannerie
Les poules dans l’enclos picorent des ver transit
Au milieu du matin le soleil lève cette couverture blanche
Le rossignol endormi chante ses louanges
L’écureuil s’affaire à récolter les fruits secs
Le bouvreuil chasse les derniers insectes
Les lièvres font des cabrioles dans la moiteur du matin
Le sanglier gourmand, dans les vignes mange les raisins confits
Les abeilles entrent en hibernation dans la ruche assoupie
Ainsi s’écoule la journée froide
Prélude d’un hiver rigoureux
Qui anesthésiera la nature d’une piqûre sournoise
Bientôt les champs et maisons seront recouverts d’un manteau soyeux.
Bernard Perez.
Chant d'Automne
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- Écrit par Lenia
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- Catégorie : Nature
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S'enfuient dans le vent feuiilles mortes, feuilles mortes,
Tout droit vers le néant, brûlant du feu de l'Automne !
Equi nox diesque, ainsi filera le Temps ! Emportant aux portes
Les reines tout d'ocre ; les messagères de l'Automne !
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Morne saison pour l'Occident Automne, Automne,
S'enfuira le beau temps, Cruel orage grondant !
Grisaille humide, pluies glacées et Nuit règnant,
Dame des songes et des peurs ; son voile noir orné de diamants !
Â
Et pourtant, sombre saison de notre Temps !
Je n'ai de cesse de t'admirer, majesté si belle et si noble !
A l'heure où s'endort le jour, enchantant soleil couchant !
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Et au ciel je porterai mon chant, filant par la brise légère,
Il volera vers toi, ô toi frère de coeur, et quand tu le trouveras,
Te touchera l'harmonieuse Automne, si fière déesse altière !
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Gisant
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- Écrit par jean jacques blanc
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- Catégorie : Nature
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Gisent
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Quatre cierges allumés
a votre lit madame
comme une grande clarté
Â
vos doigts immobiles
et vos cheveux coiffés
comme un marbre fragile
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les roses pâles
fannent, leur odeur
oublier sous un châle
Â
le soir descend
sur les rideux tirés
le silence et l'encens
Â
las, vos beaux yeux sereins
calme et bleus
on fini leur destin
Â
allez madame comme un grand lys
incliné sur les eaux
frêle esquif
ecartant les roseaux
J J B
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L'épouvantail.
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- Écrit par Bapam
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- Catégorie : Nature
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Les oiseaux ennemis farouches des paysans.
Au moment des semailles ils surveillent ardemment Le déroulement.
Les faits et gestes du semeur de blé.
Le métayer reste impuissant devant ces prédateurs emplumés.
Las de voir ses récoltes englouties par ces volatiles voraces.
L’agriculteur avait beau gesticuler devant ces voleurs pleins d’audace.
Après maints essais infructueux Il se rend à l’évidence.
Cherche et trouve une parade de confiance.
Ainsi est né l’épouvantail.
Les corbeaux et autres passereaux intrigués par cet homme de paille.
Restent perché aux limites du champ.
Frustrés et apeurés par cet hêtre menaçant.
Après quelques jours d’intense surveillance.
La malicieuse corneille se pose sur ton bras.
Toi dans ton costume rapiécé, tu sembles ravi.
Tu n’épouvantes plus par ton inertie.
Ta mine joviale et bon enfant.
Au-dessus de ton chapeau ils volent en tourbillonnant.
L ’agriculteur déçu trépigne de rage.
Devant cet épouvantail sans ramage.
L ’homme menaçant et injuriant de toutes sortes de nom d’oiseaux.
S’approche De cet homme de paille et le défait de ses oripeaux.
Dans le lointain on entend la pie rieuse et moqueuse.
L’homme frustré injurie la gueuse.
Il se remet au travail et crée un fantôme aussi noir que sa colère.
Il se recule et regarde ces volatiles téméraires.
Qui tout au tour du champ ne s’avance !
N’ ‘osant s’approcher restent à bonne distance.
Bernard Perez.
Soleil couchant surs les étangs
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- Écrit par Anona
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- Catégorie : Nature
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- " L'embrasement crépusculaire
Annonce l'aube qui doit poindre! "-
*
Dans le bleu vespéral du laiteux crépuscule
Aux rives enchantées, la nuée diaphane
Aura ceignant le soir dans le jour qui se fane ,
Accueille de la nuit l'éclat des corpuscules.
*
L'âme de l'Eau repose au creux des eaux dormantes;
Aux marges des étangs, Ré dore un Chérubin;
L'onde calme et nacrée argente l'âme au bain;
C'est l'heure dévolue aux rêveries charmantes.
*
Miroir étincelé des lumières du soir,
L'étang moiré convie la lune et les étoiles;
L'ombre s'apesantit et de la Nuit, se voile
Avecque des langueurs de Rêve en suspensoir.
*
ANONA
*
* Poème protégé et inspiré d'un Pastel de :
Solange Palacios-Dupont, Peintre et Maître enlumineur.
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Tétanisante inertie
28.05.2020 12:18procrastination ? -
Larme...
28.05.2020 12:17je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-) -
Larme...
28.05.2020 12:15bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-) -
Haïku doré
26.09.2012 16:01Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ... -
Lettre par Aurore Dupin
23.09.2012 10:27aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...