Vraiment pas dans la liste
Courts métrages
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Humeur docile,
Extase fragile.
Touche fait mouche,
Humeur farouche.
Envie meurtrière,
Humeur guerrière.
Reflet du miroir,
Humeur espoir.
v
Habile kabyle
Nubile gracile
Fil facile
Inutile sénile
Fragile fossile
Débile indélébile.
v
Faut-il de la douleur
Garder le souvenir
Afin que du bonheur
On ne manque de jouir ?
v
De l’enfant
Où de l’enfance,
Lequel des deux
Chasse l’autre ?
Erre en ère
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Tant de regrets amers
Aux dérives des mers.
Ne plus revoir la terre
D’essences et d’éthers.
Ne plus dire naguère
Si la mort suit la guerre.
Plus de neiges d’hiver,
Ni de vents de travers,
Des pluies d’aube polaire
Taries au feu solaire.
Les prémices de l’enfer
Embrasent l’atmosphère.
Pâle étoile de misère
Pourfendue de déserts.
Et demain plus d'hier,
Sourdes et vaines prières,
Les voix devront se taire
Au son des cimeterres.
Regards
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Reflets diaprés sous l’arcade du front,
Pétillante étincelle du miroir de l’âme.
Paupières mobiles, rideau soyeux,
Vous êtes le voile opalescent
De nos envies les plus secrètes .
Tantôt espiègles ou joyeux,
Ou bien rêveurs, mélancoliques,
D’ou vous vient cette aura magique
Où se devinent tous nos émois ?
De la vie, de ses joies, ses tourments,
Vous êtes la mémoire vivace
Dont vous gardez l’infime trace.
Il est de ces profondeurs irisées
Où l’on se noie avec délice,
Et d’autres, abysses enfiévrés
Où l’on se perd à tout jamais.
Lorsque d’indiscible tristesse
Vous êtes la source salée,
De tièdes et éphémères perles
Naissent de vos berges fragiles.
Aucun masque ne vous afflige,
Car alors, malicieux interprète,
Vous jouez de vos milles facettes
Au gré des humeurs de l’artiste.
D’enfants vous riez, innocence candide,
Mais la peur parfois vous surprend
Et trouble les minois charmants.
Il n’en est point de laids ni d’ingrats,
Seulement de pernicieuses gens,
Dont les pensées impures et noires
Vous ont ravi l’enchantement .
Certains s’égarent sur l’horizon,
Tout à leurs songes intérieurs,
Mais ils reviennent à la raison
Remplis de nébuleux ailleurs.
Donner pour un sourire de vous,
Mes rêves, espoirs les plus doux,
Afin que dans nos yeux demain
Votre avenir soit aussi le mien.
Quatre couleurs pour un ailleurs
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Poème écrit pour les résidents d'une maison d'accueil spécialisée pour des handicapés psycho-moteurs.
La résidence est divisée en quatre ailes de couleurs différentes.
L’errance de vos yeux
Comme une aile diaphane
Frôle dans l’azur BLEU
Les tréfonds de mon âme.
Et de vos différences
Vous me faites l’aumône
Dedans le miroir JAUNE
Où mes pensées balancent.
Pour qui vos mains offertes
Et vos élans de cœur,
Ces belles années VERTES
D’une jeunesse en fleur ?
Sous vos paupières closes,
Nulle pensée impure
Ne vient flétrir la ROSE
Au jardin des murmures.
Vous qui sortez de l’ombre,
Hissez haut vos couleurs,
Devant l’humeur sombre
Du grand Peintre des heures.
Et si demain,d’aventure,
Mes pas sur vos chemins
Reviennent, j’en suis sûre,
Vous me prendrez la main.
Habemus papam
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Regardez le s’agiter dans son bel habit blanc.
De son balcon il ânonne à la foule massée
De sages paroles de paix de sa voix cassée.
C’est qu’il est le Pape, le commandeur des croyants.
Quand de sa plume dorée il fait une bulle,
Celle-ci aussitôt monte au firmament.
Comme un édit divin, un nouveau testament,
Pourtant, souvent, c’est la liberté qui recule.
Dans son palais où il se remplit la panse,
C’est un travailleur acharné de l’inutile.
Parfaitement à l’aise dans l’or qui rutile,
Aux pauvres qu’il dit défendre, il fait offense
Tandis que ces bras dans le ciel dessinent une croix
C’est dans vos poches qu’il puise d’une main leste
Pour entretenir au mieux les barreaux célestes
Véritable prison de l’âme qu’impose la foi.
Croyez-vous vraiment qu’il ait une ligne vers Dieu ?
Tirant du divin conseils pour faire merveilles.
Alors que ce qu’il vise, c’est plutôt l’oseille
Et qu’au répondeur le dernier message se fait vieux.
Au fond de lui il sait l’ampleur du mensonge
Qui prétend rendre meilleure l’humanité.
Mais moi je ne vois la qu’orgueil et vanité
Et une tumeur insidieuse qui nous ronge
Si les Ordres religieux ont été si puissants
N’oubliez jamais que, tout au long de l’histoire,
Des geôles crasseuses aux célestes prétoires,
Ils se sont épanouis dans le sang d’innocents.
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Tétanisante inertie
28.05.2020 12:18procrastination ? -
Larme...
28.05.2020 12:17je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-) -
Larme...
28.05.2020 12:15bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-) -
Haïku doré
26.09.2012 16:01Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ... -
Lettre par Aurore Dupin
23.09.2012 10:27aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...