Tant de regrets amers
Aux dérives des mers.Â
Ne plus revoir la terre
D’essences et d’éthers.
Ne plus dire naguère
Si la mort suit la guerre.
Plus de neiges d’hiver,
Ni de vents de travers,
Des pluies d’aube polaire
Taries au feu solaire.
Les prémices de l’enfer
Embrasent l’atmosphère.
Pâle étoile de misère
Pourfendue de déserts.
Et demain plus d'hier,Â
Sourdes et vaines prières,
Les voix devront se taire
Au son des cimeterres.
Â