Vraiment pas dans la liste

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Mon hiver à moi

C'est la suite d'un été

Où mon cœur éclaté

S'est perdu en frimas

 

Mon hiver à moi

C'est un corps débourgeonné

De douleur floconné

Frissonnant sous le froid

 

Mon hiver à moi

Ce sont des larmes gelées

Par la glace éclatées

Cristallées en parias

 

Mon hiver à moi

C'est un long cri tempêté

Sous la bise éventé

Ne trouvant l'au-delà


Mon hiver à moi

C'est cryobarbouillonner

Les tournesols grillés

Grelottés de mon moi

 

Mon hiver à moi
c'est un paravent d'été
Où mon coeur enchanté
De moi (D'émoi ? Des mois?) se parera...

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Absente de ce corps

Que les larmes ont lavé,

L’esprit éparpillé

Je me souviens de tout.

 

 

Le néant me précède

Je l’espère et l’attends,

Enlacée, délaissée,

Lasse de vous aimer.

 

 

L’amour s’en est allé

Entre mes doigts fébriles,

Poussière de sablier

Egrenée en silence.

 

 

Un sourire oublié

Coloré d’ironie

A surgit du passé

Je me souviens de vous.

 

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Pauvres petits visages

Illuminés d’effroi,

Aux lueurs d’aube obscure,

Frôlent l’aile des anges

Noircie au seuil du monde.

Des yeux aveugles et sourds

Glissent sur l’horizon.

La vie même trépasse

Et nous n’y pouvons rien.

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Quand les ombres du passé

Obscurcissent les âmes

Dans un présent déchiré

Vers un futur incertain.

Le destin distribue assassin

As, valets, rois, dames.

Pas de règle à ce jeu

Dont l’amour est l’enjeu.

Gémir n’est pas jouer

Tricheurs, illusionnistes

Poussière d’artistes

Sourire c’est gagner.

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Le mistral chante et tord les branches des platanes
Sous un soleil brillant comme de l'or en fusion
Il arrache les feuilles et emporte les âmes
Les pousses sur la mer au bout de horizon

Derrière ma vitre où le soleil me chauffe
Je regarde le vent installé à l'abri.
Je me laisse emporter tel un voilier qui lofe
Et découvre en esprit le port d'Alexandrie

Il ordonne à la mer éternelle maîtresse
De Tiboulen de Maïre à l'île de Planier
De rouler les galets sur les plages en détresse,
De faire plus de bruit, de ne pas se calmer

Obéissante elle mord dans toutes les calanques
Des falaises de Cassis jusqu'au pied du Panier
Sans jamais reculer elle se joue des palanques
Elle est fière de lui, il l'aime, elle le sait

Il souffle vers le sud , gonfle toutes les voiles
De ce grand bateau blanc qu'il couche en s'amusant
Qui se hâte pour rentrer de retendre sa toile
Pour toucher à son havre ou le calme l'attend

Il semble vouloir briser les amarres des pointus
Qui s'entrechoquent au port, amarrés sur leurs erres
Il saute sur les quais, pousse les ferries ventrus
Et s’apaise content, il a fini sa guerre.

Puis le calme revient, le silence m'ébahit
Je me retrouve assis, là devant ma fenêtre
Je ne comprends pas bien, me serais-je endormi ?
Je pense bien que oui, si j'en crois mon bien-être…
  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...