Vraiment pas dans la liste

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Souvenirs d’avant

Je me suis inscris

Sur copains d’avant !

Tant pis

J’ai remonté le temps.

Mémoire bouleversée,

Souvenirs gravés,

Que l’ont croyais oubliés

Des images me reviennent

Les actions qui sont miennes.

Un sourire se dessine,

Sur mon visage

Souvenir sans épine

De merveilleux moments,

Que j’affectionne particulièrement.

Que je croyais oubliés

Depuis le temps.

A ma souvenance,

Souvenir d’une danse

Mêlant douces sensations

Et violentes inondations.

Apparition d’une souffrance

Souvenir intense

Un être aimé

S’est envolé.

Arrivée des remords

Souvenir d’un tort

De mots dits sans les penser

Qui ont pu blesser.

Un être cher,

Souvenir amer

Il a rejoint la nuit

Mais en nous il vit.

Mémoire ineffaçable

Souvenirs inoubliables

Partie intégrante de nous

Tortueux parfois, mais si doux.

Bouffées de passé

Etouffé

Pas voulu de retour sur le passé

Enfoui j’en ai ris.

J’ai rien oublié

Même pas le tiers

Je suis de la marliere

De Tourcoing

Mon coin.

Ma mémoire s’habille de toutes

Ces grandes familles

Un écart de génération

A peine de deux ans

Et tout fout le camp.

S’habiller de son passé

Avant de trépassé

Dire que moi aussi

Je fais parti d’une communauté.

Badaboum effet

Dany boon

Ont il tort

De se rappeler leur petit coin

Du nord.

Leur petit coin

De terre de la marliere.

Ont à beau râler

Les appartements

Que nous avons habité

Nous ont donné une pensée.

Une école, une rue, un quartier

Permet de nous affirmer

De dire j y était

Dans ce coin de Tourcoing

Ou pas loin de ce coin

Qui nous est si cher

La marliere

Rdessauvages ©18 juin 2008
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Connaissez-vous l’étroit mousquetaire ?

Cette bien belle et fine lame

Qui d’un geste vous ôtait l’âme

De sa longue et souple rapière.

Il ne semble guère plus épais,

Malgré sa cape un peu râpée,

Que le fil d’acier de son épée

Qui dans le sang impose sa paix.

 

Connaissez-vous l’étroit mousquetaire ?

Cette bien belle et fine lame

Qui d’un geste éteignait la flamme

Qui brillait sous vos paupières.

De la mort il faisait l’affaire,

Semant de corps son chemin

Son fleuret au bout de la main,

Avec elle faisant la paire.

 

Connaissez-vous l’étroit mousquetaire ?

Cette bien belle et fine lame

Qui faisait veuves bien des femmes

Leur mari soudain percé à terre.

Son cœur un jour transpercé d’un trait

Il a épousé une bien belle catin

Sur laquelle il s’escrime chaque matin,

Joute pour laquelle il éprouve plus d’attrait.

Connaissez-vous l’étroit mousquetaire ?

 

Cette bien belle et fine lame

Qui laboure les reins de sa dame

Pour un jour la rendre mère.

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Des vers !

 

Je fais des vers sans en avoir l'air,

Histoire sans musique, mais pas sans paroles,

Aire de jeux de mots, attention aux dévers,

En cas de mauvaise chutes, direction l'école,

De jeu de mot en démo de jeu, mieux vaut se taire,

Car enfin, tout ce qui est vert, n'est point mûr,

Et tout ce qui est mur n'est pas de verre,

Tout ça n'est pas clair ? pourtant ce sont des vers,

De terre ou à soie, des vers solitaires,

Des vers a pied, et des verres sans,

Des versants du coteau, descend l'escargot,

Il n'est pas vitrier, pourtant sa coquille est de vair,

Pour la définition du mot vair, consultez le Vermot,

Celle ci je vous la fait à l'oeil !

(de verre, bien entendu !)

 

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SOLITUDE

 

La solitude est invivable,

Inexorablement elle nous rend vulnérable

Le temps qui s'écoule indéfiniment,

Laisse derrière lui des traces de tourments

La solitude n'est que maladresse,

Qui sournoisement amène la détresse

Les jours ne sont que tristesse,

Et les nuits remplies d'insomnies

La solitude est un lourd fardeau,

Accident de la vie qui ronge le cerveau

Pris dans ces tentacules maléfiques,

Tisse sa toile et nous rend apathique

La solitude n'est pas une illusion,

Sa logique inéluctable n'apporte que déception

Comment sortir de cette torpeur,

Affaiblissant l'esprit d'une évidence imparable

La solitude n'est qu'exile et isolement,

Une compagne fidèle des êtres abandonnés

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Lorsque,

Fatigué de tapiner

Trop aliéné

Par le fait de baisser mon froc

A ceux qu’on croit forts comme du roc

J’implose dans une violence inouïe

Rassuré finalement

D’entrer dans une prison rassurante

Dans un ordre méthodique et organisé

Lorsque,

Atteint de tétraplégie

Suite à un accident dans ma vie

Mon esprit explose

Détérioré par un délire tenace

Où je sombre

Dans la plus infâme des inerties

Alors, même cette prison rassurante

Devient une vitrine brisée

Derrière laquelle apparaissent

Certains démons du passé

On brûle des voitures

On détruit les devantures

On plastique un bâtiment officiel

On finit par tuer

Par peur de ce qui est trop différent

Mais moi, réussissant

A me mettre à l’abri,

Je souris à l’autre

Car l’autre qui est en moi

Est de fait solidaire de mes combats

lundi 16 juin 2008

  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...