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Écrit par lonesomemao

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Vraiment pas dans la liste

Publication : 25 mai 2009

Création : 25 mai 2009

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 1614

L’EXTRATERRESTRE

 

Souvent

 

Pour fuir une angoissante vacuité

Et sa fataliste léthargie

 

Je deviens un extraterrestre

Par la pensée

Retrouvant des gens que j’aime

Dans l’univers de leurs lois

Quand ils applaudissent

Mon retour dans leurs ébats

 

Puis éjaculé

Dans un autre espace-temps

Je découvre une pionnière

Qui aime s’ouvrir

Au vagabondage sauvage

De mes jours et de mes nuits

Séduite par leur limpide anomalie

 

Toujours

 

Pour échapper à la connerie

Et à son ordinaire monotonie

 

En extraterrestre averti

Poussé par un délire lucide

 

Je voyage dans un cosmos rasséréné

Où je jubile

Prêt à venger

Une certaine overdose du morose

 

Et puis,

 

Voulant soigner et cicatriser

Le mal terrible et invisible

Qui règne sur notre monde aliéné

 

Et voulant atterrir

Sur ma planète bleue

Ramené  par des vents

Spatiaux et vertueux

 

Je me heurte sans cesse

A une pénurie de baisers

Où soupirant de lassitude

Je retourne dans l’atmosphère

Grise de l’ennui et de la banalité

 

C’est pourquoi

Je me surélève

A chaque émoi

Comme pour chercher

Les restes épars de ma folie

 

Et que finalement

Dans l’esprit ténébreux

D’une froide défaite

Remettant mes chaînes

Dans un rite sécuritaire

Je stagne dans un leurre pourri

Maudissant les territoires

Neufs et anciens

De notre lamentable inertie

 

lundi 25 mai 2009

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Écrit par lonesomemao

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

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Publication : 21 mai 2009

Création : 21 mai 2009

Mis à jour : 16 octobre 2015

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LA GRACE PARESSEUSE

 

Lorsque j’évolue

Dans la grâce paresseuse

D’un amour heureux

Posé sur l’édredon

D’une nuit

Qui n’est plus peureuse

 

Ma subversion

Discrète et profonde

Se repose dans une allégorie

Dessinée par l’harmonie

D’un corps qui sourit

 

Lorsque je suis pénétré

Par la paresse

D’un idéal parfait

 

Mon existence devient érotique

Comme le travail exotique

De cette femme sublimée

Par les caresses de mes tropiques

 

Lorsque je songe enfin

A la grâce paresseuse

Qu’est de fait mon destin

 

Je suis la route tracée

Par le grand écrivain piémontais

Cesare Pavese qui avait osé déclarer

Dans un grand écart avec la société :

 

Vivre, c’est mon métier

 

jeudi 21 mai 2009

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Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

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Publication : 24 mai 2009

Création : 24 mai 2009

Mis à jour : 16 octobre 2015

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Il y avait cette musique
Fantastique ritournelle
Qu'on sentait résonner au fond de nos ruelles
Qui se trouvait au centre de nos rituels
Telle une ode mystique

Cette douce mélodie
Aux légers accents funèbres
Revenait comme par vagues sur nos corps engourdis
Donnait à nos danses des allures de folies
Si douces et si allègres

Et quand cet air s'en allait
S'endormir dans les silence
Quand un vent froid venait nous voler notre transe
Nos petits coeurs en deuil oubliaient leur enfance
Alors tout revenait

Mais si un jour le vent sévit
Si nos bonheurs sont éffacés
Si le temps va trop vite et déjà nous oublie
Cet air là reviendra sur les berges dorées
De nos mélancolies

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Écrit par lonesomemao

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Publication : 20 mai 2009

Création : 20 mai 2009

Mis à jour : 16 octobre 2015

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A BITE MAGIQUE DE SILVIO BERLUSCONI

 

De la verdeur du riche Piémont

A l’aridité plus pauvre des Pouilles

Passant par une Rome impériale

Toujours capitale

D’une Italie immémoriale

 

Malgré la crise

Malgré la décadence

 

Trône magistrale

La bite magique de Silvio Berlusconi

 

Selon certains

Elle surpasserait

Celle de Benito Mussolini

 

Selon d’autres,

Les opposants à sa puissance

Acquise à la force du poignet

Imploreraient

Dans une sorte de spiritisme éploré

Le come back de Casanova

Seul selon eux

A pouvoir concurrencer

Le charme absolu

De ce cavaliere

 

Lui qui lance si bien

Que les femmes sont si belles

Qu’elles se font violer

Dans un humour décapant

Où sa virilité bombe le torse

Comme pour asseoir

Un ordre éternel

Qui ne peut être déchu

 

Et dans la tradition

D’une Italie et d’un occident

Toujours bénis par le Vatican

 

La bite magique de Silvio Berlusconi

Barre même la route

A ceux qui osent affronter

L’impact de ses volontés

 

Certes, elle réprime

Dans une démocratie musclée

Tant elle a la vigueur

D’un pouvoir qui a réussi

 

Mais  lorsqu’elle finira un jour

D’agiter les pensées les plus intimes

D’un peuple soumis

Aux charmes de sa miraculeuse alchimie

 

Elle sera sans doute immortalisée

Dans un mausolée grandiose et solennel

Où chacun viendra admirer

La bite magique de Silvio Berlusconi

 

Mais des terroristes diaboliques

Dans une dissidence incontrôlée

Qui n’est même pas médiatisée

Se mouillant dans un schisme hérétique

 

Oseront peut-être

Blasphémer cette divinité

Que veut devenir

La bite magique de Silvio Berlusconi

 

Ainsi va

Ce qui sera une légende

 

Ainsi va

La bite magique de Silvio Berlusconi

 

Mais la mienne

Beaucoup plus discrète

Préfère dire

A la beauté d’une femme insoumise :

 

Je ne violerai jamais la poésie

 

mercredi 20 mai 2009