LA GRACE PARESSEUSE
Lorsque j’évolue
Dans la grâce paresseuse
D’un amour heureux
Posé sur l’édredon
D’une nuit
Qui n’est plus peureuse
Ma subversion
Discrète et profonde
Se repose dans une allégorie
Dessinée par l’harmonie
D’un corps qui sourit
Lorsque je suis pénétré
Par la paresse
D’un idéal parfait
Mon existence devient érotique
Comme le travail exotique
De cette femme sublimée
Par les caresses de mes tropiques
Lorsque je songe enfin
A la grâce paresseuse
Qu’est de fait mon destin
Je suis la route tracée
Par le grand écrivain piémontais
Cesare Pavese qui avait osé déclarer
Dans un grand écart avec la société :
Vivre, c’est mon métier
jeudi 21 mai 2009