Vraiment pas dans la liste

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Le Danemark

 

Le Danemark est grand

Ils parlent une langue inconnue

Le Jutland, ça fait penser à une … qui jute

Merde : On part, c’est pour quand?

 

Ouais, jamais entendu parler

Les Danois, les Danoises, c’est pas une marque de biscuit ça?

Y sont polis de la glotte!!

Ah !?

Ben oui, les allemands influencent le commerce,

Les français la bouffe,

Et les italiens la musique et les finances.

 

Ouais… Beau pays.

Y paraît qu’cest frette!

Non non non, pas du tout,

Il fait rarement sous -5.

Naaannn!!? Comment ça?

Ben c’est que les Danoises les réchauffent!

Ah Ah Ah, tu penses-tu qui sont belles!?

Je sais pas, c’est pas dit dans l’livre.

 

Toi, t’as trop fixé sur les Lithuaniennes.

Bah, qu’est-ce que tu veux…

 

Bon, À part ça? Le Danemark?

Ben c’est un pays qui coûte cher.

Voyons!, Y font 40 000 euros par an!

C’est où au juste?

À côté d’la Suède.

C’est où ça la Suède?

À côté d’la Finlande.

C’est où….

Tageule!

 

Bon, tu l’fais-tu ton poème

 

Ô Danemark j'espère

qu'eux vont faire quelque chose

Pour répondre aux psychoses

entre riches et trop pauvres

 

OUi j'espère qu'ils s'impliquent

plus que français ou québécois

car  milliards d'être humains

qui ont faim et qui manque

ça fait mal en hostie

 

...

ET toi... fais-tu quelque chose?????

 

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LE GEYSER DE LA JOIE

 

Une nuit,

Reposant mon esprit

Dans un port lointain

De mon imaginaire éblouissant

Où je jouissais

 

Loin des salves meurtrières

Du conflit

Que mène l’humanité

Depuis tant de millénaires

Pour caresser enfin la lumière

 

Alors que je lustrais

Mon absolu

Intact malgré toutes les tueries

Perpétrées contre ma juste

Et vibrante anomalie

 

Une voix,

Semblant venir

D’un vent de détresses

Alerta le sens

Que je voulais donner à ma vie

 

Elle me conduisit

Dans une ville

Banale et magnifique

Comme toutes les villes

Banales et magnifiques

 

Et dans une nécropole

Où j’avais enfoui autrefois

Un amour d’adolescence

Des feux follets dansèrent autour de moi

Comme pour saluer

Le retour d’une présence amie

 

Apparurent soudain

Léchées par des flammes de liesse

Trois jeunes femmes

Qui me sourirent dans l’énigme

De leurs beautés émouvantes et parfaites

 

Et comme pour protéger

La sauvagerie

De leurs idéaux indomptés

 

Elles brouillèrent mon réflexe maladroit

De vouloir divulguer leurs éclats

Dans l’audace d’une ode

Voluptueuse et majestueuse,

Préférant rester camouflées

Dans des futurs incontrôlables

Qu’elles rendirent approximatifs

Par peur épidermique

Des valeurs établies

 

Leurs arcanes vivaces inventèrent

Des désirs clandestins et légendaires

Qui me présentèrent

Dans des sanglots rageurs et incendiaires

Issus de leurs cauchemars

Subversifs et semblant irréels

Un homme jeune

D’aspect noble et raffiné

Qui s’avança vers moi

Dans une immense douleur

Fredonnant dans une voix chaude

Etranglée par l’émotion :

 

Salut à toi

Poète à l’hymne

Digne et fier

 

On m’appelle le prince des eunuques

Stérile, impuissant et donc tabou

Pour les foules imbéciles,

Objet de leur voyeurisme

Finalement mis au ban

Discrètement et sournoisement

Dans le cimetière

Des idées reçues

 

Mon sexe était un geyser de joie

Libertin dans ses ébats

Et droit dans ses érections

Quand il pénétrait

La folie si douce

De vagins illimités

 

Mais émasculé par la jalousie haineuse

D’un ordre triste et guerrier

 

Les trois grâces mystérieuses

Non encore identifiées

Par les règles actuelles de la société

Qui ont osé t’aborder

Sont crois-moi

Les femmes les plus belles

Du royaume de ma tragédie

 

Sache que comme toutes les poétesses,

Elles vivent traquées

Sachant fuir instinctivement

Les hordes de violeurs

Qui dans leurs macabres pulsions

Ornent leurs atroces attributs

De clinquantes baïonnettes

Qui ont infligé la castration

A mon pénis jugé trop rebelle

Parce qu’il avait su séduire

L’art concret de la féminité

Mouillée par les jouissances intenses

Du partage extrême

D’une pure égalité

 

Hors d’une norme mortifère

Où trône encore la puissance

Démentielle et artificielle

De toutes les oppressions ordinaires

 

Elles détruisent les prisons arbitraires

Dans des chants méticuleux

Qui soignent et vengent

Mon sort de désespéré

Heureusement sublimé

Quand elles s’attachent si fort

A continuer de m’aimer

Dans une délivrance de baisers

Merveilleux et sensuels

 

Avant que tu ne repartes

Dans le moment présent

De tes plaies ouvertes

Prêt à reprendre le combat

Ecris que je suis toujours un geyser de joie

Ecris que les femmes libres

Préfèrent les blessés authentiques

A tout leurre illusoire et morbide

Qui fornique

 

Puis nous enivrant

Avec un alcool

Fort et irrévérencieux

Trop émus

Par les sensations d’un printemps

Vertueux et léger

 

Dans la victoire annoncée

Par une aube violacée

 

Avant de nous quitter

Nous fîmes le serment

De devenir des frères

Dans un monde

Sans préjugés et sans haine

 

Qu’est-il devenu ?

 

Je sais simplement

Que ce prince des eunuques

Je préfère dire

Ce geyser de la joie

 

Maudit par la peur des tarés

 

Restera pour moi

Un symbole puissant et pugnace

 

Quand m’opposant

De toutes mes forces

A tous les mercenaires résiduels

De l’empire de l’aliénation

 

Je courtise une nouvelle ère

Habitée par l’envol

De femmes sublimes

Qui aspirent tant

A être pénétrées

Par des hommes vainqueurs

Muant en geysers lucides

Dans une joie démesurée

 

dimanche 17 mai 2009

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Eau qu’un po8
Ô qu’un poète…
Ô qu’un pot etna
Haut qu’un peau hate
Au, qu’ impôt est…
Aucun poète


Naja méchant G
Nage à mais champ G
Jamais chiant gé
Nagea mets chant j’ai
N’a jamais changé


Lemon de
Le mon 2
L’eux mon de
Le monde




Ray bus !



Mezenc poM
Mes uns peau aime
Mes impôts aiment
Mes uns pots aim
Mais un poème



Qui ne s’écrie pas     Qui n’ hait pas
Ki ne s’est cri pa             Qui naît pas
Qui ne sait crie P’pa     Quinet pas
Qui ne s’écrit pas                     Qui n’est pas


Est tain une doux zen
Est un une douce haine
Eteint une d’où z’haine
Eteint une douzaine



Des toiles…
D’et toi le…
Des toits le…
toile…
D’etaux à le…
D’étoiles…



???



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LA FEMME RAFFINEE ET SEREINE

 

Dans le cheminement

De pensées délicates

 

Une femme raffinée et sereine

Ose aller

Ouverte malgré les furies contraires

Aux promesses d’un anniversaire embaumé

Par les odeurs saisissantes de mai

 

Dans un couple uni

Qu’elle façonne

Fière et certaine

D’avoir vu grandir

Deux garçons comme inventés

Par la puissance

De si beaux souhaits

 

Une femme raffinée et sereine

S’entoure aussi

D’un désir de paix

Qu’elle voudrait universel

Dans l’émotion si pure

De son sourire qui rassure

 

Et dans mes élans

Et dans mes marches

Vers le progrès

 

Qu’il arrive donc

Que ma poésie légifère

Emue par cette femme

Raffinée et sereine

Qui dans ses connaissances souveraines

Ose avancer pour enfin résider

Dans un espoir fleuri

Par la grâce précautionneuse

De sa vie

 

Jeudi 14 mai 2009

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LE FLINGUE DINGUE

 

Quand ma poésie

Est ce flingue dingue

Trouvé aux encombrants

Dans une rue de Paris

Dans le sang versé

De la Commune toujours en vie

 

Lorsque mon art

Est ce pistolet automatique

Offert par ce flic se sentant trahi

Traumatisé par le fait de fliquer

Jusqu’à l’instinct de sa propre liberté

 

Lorsque finalement,

Je suis trop apeuré

Par la peur de pouvoir tuer

 

Je fuis vers deux yeux fertiles

Qui voient

Dans l’intelligence de leur éclat

Ce flingue dingue

Comme une arme trop désuète

Et sans doute pas assez concrète

Pour le raffinement de leur beauté

 

Et ma violence dessine alors

Un questionnement délicat

Assaut nouveau et inédit

D’un révolutionnaire amoureux

De deux yeux fertiles qui me montrent l’infini

 

vendredi 8 mai 2009


  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...