Mélancolie
Tous les poèmes sur la mélancolie, les angoisses, le spleen et la tristesse... Etat d'esprit avec ou sans cause que le poète décrit et met en scène.
Alzheimer
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- Écrit par dessauvages
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Alzheimer
Que voyez-vous, infirmiers,
Quelles sont vos pensées
Que voyez-vous maintenant?
Pensez-vous en me regardant,
Un vieil être grincheux,
Pas vraiment très futé,
À l'allure incertaine et au regard absent?
Qui joue avec sa nourriture et ne répond jamais
Quand vous dites d'une voix forte:
«J’aimerais que vous essayiez!»
Qui ne semble pas voir les choses que vous faites,
Et perd toujours un vêtement ou une chaussure?
Qui de gré ou de force,
Vous laisse toujours faire à votre guise
Le bain et les repas, les soins.
Pour remplir les longues journées?
Est-ce ce que vous pensez,
Est-ce ce que vous voyez?
Alors ouvrez les yeux, infirmiers,
C’est moi que vous regardez.
Je vais vous dire qui je suis, assis ici immobile.
Lorsque j'obéis à vos commandements
Mange sur vos ordres...
Je suis un petit être de dix ans avec son père et sa mère,
Des frères et des sœurs qui s'aiment les uns les autres;
Un jeune être de seize ans qui a des ailes aux pieds,
Rêvant qu'il rencontrera bientôt l'amour;
Un jeune être marié de vingt ans dont le cœur fait des bonds,
Se rappelant les vœux qu'il a promis de respecter.
Vingt-cinq ans , j'ai déjà un enfant
Qui a besoin de moi pour vivre en sécurité et heureux;
Un être de trente ans,
mes bébés sont devenus grands,
Et ont tissé des liens qui devraient durer toujours;
À quarante ans, mes jeunes fils ont grandi et sont partis,
Mais mon amour est près de moi pour m'empêcher de pleurer.
À cinquante ans, encore une fois des enfants dans mes jupes,
Encore une fois, il y a des enfants autour de nous.
Les mauvais jours reviennent; mon amour est décédé,
Je regarde l'avenir, Je frissonne de peur.
Car mes enfants ont maintenant des enfants,
je pense aux années passées et à l'amour que j'ai connus.
Je suis une vieil être maintenant, et la nature est cruelle;
Quelle mauvaise plaisanterie que de laisser la vieillesse paraître folle.
Le corps s'écroule, la grâce et la vigueur s'estompent;
Il y a une pierre où j'avais un cœur.
Pourtant dans cette vielle carcasse vit toujours un jeune être,
aujourd'hui encore, mon cœur amer se gonfle.
Je me rappelle les joies,
je me rappelle les peines,
J'aime la vie et je la revis à nouveau,
Je pense aux années, trop peu nombreuses, passées trop vite,
Et j'accepte la désolante vérité que rien n'est éternel.
Ouvrez vos yeux, infirmiers,
Ouvrez vos yeux et voyez
Non pas une vieil être grincheux
Regardez plus près, regardez-moi!
Je suis !! je suis !.
C'était une belle histoire
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- Écrit par Michael
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C'était une belle histoire, de celle qui vous redonne espoir. Un merveilleux conte de fée, mais ces contes on ne fait que les rêver. Je sais que j'ai commis de erreurs, j'aurai dû faire l'éclaireur. J'étais dans un film à l'eau de rose, complétement sous hypnose. J'aurai dû comprendre plus tôt, à me faire ainsi mener en bateau. J'avais la foi, et refusait d'écouter mon petit doigt Il est temps de se réveiller, il faut continuer. L'espoir et la vie sont mes légions, l'amour est ma religion. Mes mots sont mes armes, je ne verserai plus de larmes. Soyez en sûr, ce n'est pas la fin de l'aventure. Le jour viendra, ou je pourrai crier Hourra. Cette femme qui m'ouvrira son coeur, devra le faire sans peur. Je lui donnerai toutes ces choses, qui font que la vie est une prose. Cela sera comme une symbiose, nous serons l'un envers l'autre en osmose. Et qui sait, peut-être que cela finira en apothéose.
La peur, l'attente
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- Écrit par Michael
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Nous ne t’oublierons pas, maman
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- Écrit par sylphide
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Â
Que reste-t-il quand on s’en va,
Qu’on laisse tout derrière soi,
Quand on part sans crier gare,
Et qu’il n’y a guère plus d’espoir ?
Qu’as-tu fait, Maman, ce triste jour d’avril,
Pourquoi nous as-tu quittés si brusquement ?
A une époque où les hirondelles défilent
Toi tu as pris le bateau pour le firmament
Maman, j’avais encore besoin de toi
Tes enfants sont là qui te cherchent encore
Tout leur rappelle ta présence, ta chaleur
Tu es restée dans ce merveilleux décor
Où ton visage et ta douceur ajoutent une lueur
Maman, je te veux encore à moi
Tu nous as laissés les bras ballants
Ces bras qui nous ont si souvent serrés
Nous voici alors les yeux ruisselants
De nous voir à jamais séparés
Maman, reste encore près de moi
Tu es partie comme tu le désirais
Sans t’en rendre vraiment compte
Emportant avec toi secrets et regrets
Comme une vie que l’on démonte.
Maman, tu fais partie de moi
Bientôt la fête des mères, la première sans toi !
En ce soir, absenté
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- Écrit par Anona
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Ce soir, ce soir triste, mon âme
A le goût solitaire
Et mon coeur se veut taire
La troublante montée des larmes.
Scellées, se sont mes lèvres
Au désir brûlant des baisers;
Ce soir, l'amour est mal aisé
Et ses préludes mièvres.
Lentement clos, se sont mes yeux
Sur les beautés du monde
Et, de mon Oeil, exonde
La sereine " Beauté" des Cieux;
Ce soir, vos anges seront sombres,
Ce triste soir de spleen
Trainant l'Ennui au Green,
Ce soir, sur le Chemin des Ombres!
ANONA
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Tétanisante inertie
28.05.2020 12:18procrastination ? -
Larme...
28.05.2020 12:17je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-) -
Larme...
28.05.2020 12:15bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-) -
Haïku doré
26.09.2012 16:01Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ... -
Lettre par Aurore Dupin
23.09.2012 10:27aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...