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Ton silence me dit, un vent trop lourd me pèse,
Légèreté d’un mot devient si vite obèse
Quand on le jauge ainsi sous le poids d’un non-dit
Que je ne peux saisir, que de tout cœur maudit.
Ton livre parcouru, chaque soir ton cœur ferme
La porte des pensées, celles qu’un corps renferme.
De tes courbes sculptant d’un regard narratif
Je ne sais retenir mon désir trop hâtif.
Au plaisir embrasé, Allumette sans soufre,
Le rêve est cauchemar au fin fond de ce gouffre…
Nos lèvres réunies ; illusion sans pudeur !
Ton beau déshabillé, oxymore d’une humeur,
Que l’on pense câlin se trouve être rumeur
Qui parfume mes nuits d’une amertume odeur !
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