Culture, Pays, Région
Poème sur un pays, la terre natale, une région
Domaine de la soie.
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Lotissement au nom évocateur
Qui nous rappelle Lyon capitale de la soie
Dans sa banlieue un petit village d’agriculteur
Loin de cette métropole et sa pollution sonore sous ses toits
Petit village dans son cocon douillet
Pusignan avec son domaine de la soie
Nom de rue sorti d’un grimoire grisaillé
Où la sérénité des lieux est troublée par un chien qui aboie
Harassé j’ émigré rue des tisserands
Le bien-être et la quiétude de cet endroit
Me rassure d’un bonheur si grand
Joli petit clôt dans le village
Où les enfants jouent sans tapage
Avec ses rues aux noms anciens
On entendrait presque les filatures
A l’orée de la ville des mûriers plantés là comme des totems
Vestige de l’époque du ver producteur de fibre naturel
Pour confectionner des étoffes douces qui habilleront les belles
Joli site qui m’inspire pour un poème
Quand j’ai emménagé, je suis surpris par la convivialité !
La réunion des voisins en été
Le vin chaud en décembre avec son père-noël
La dextérité des personnes à faire vivre ce lieu sans querelles
Dans cet endroit où la vie est nonchalante
Il est agréable de se prélasser dans ce calme qui nous enivre
Dans ce faubourg magique l’eldorado
Où le stress et la mélancolie part en lambeau !
Bernard Perez.
Fête religieuse.
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A Lyon jour de festivité en plein-air
Rue de la République fourmille pour la fête des lumières
Arrivés sur les lieux en métro
Bien emmitouflés dans nos manteaux
Notre attention est captive par cette débauche de décoration
De lumières furtives qui filent au galop vers la constellation
A l’angle d’une rue un orchestre joue des musiques populaires
Le temps glacial nous traverse d’un froid polaire
Une farandole de jeune fètard serpente entre les badauds
Un couple d’amoureux flâne les yeux qui pétillent
Les marchands ambulants ouvrent leurs étals de bibelots
Les lumignons de milles couleurs, scintillent
Fête donnée à la gloire de la vierge Marie
Qui au moyen âge sauva Lyon d’une maladie assassine!
Depuis la tradition se répète pour les pèlerins repentis
Tous ces jeux de lumières remet en valeur des fresques orphelines
Place des terreaux le galop des chevaux
Réveille le temps folklorique des hommes en fuseaux
Décorations et guirlandes de l’hôtel de ville
Rappelle le temps où la monarchie était en péril
Quai de Saône et ses berges décorées
Raconte l’histoire de ces grands mariniers
Tous cela pour finir à la basilique de Fourvière
A genoux dans un grand repentir en prières
Cette joyeuse manifestation fut gâchée
Par l’entrée en scène de deux alcooliques se battant
Jusqu'à être assommés et restés inanimés sur le pavé
L’altercation fût violente et traumatisante pour les enfants
Bernard Perez.
Camping car
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Véhicule merveilleux très apprécié.
Ta conception et innovante.
Inventé pour le repos du guerrier.
La vue de ta carrosserie rutilante ?
Nous transporte vers d’autres horizons.
Nous donne un avant goût d’une quiétude bien méritée.
Les enfants ébahis font des yeux ronds.
Maison secondaire pour les retraités.
Au volant nous sommes les rois sur le grand ruban.
Nous avalons le km la tête aux alizés.
Sur les parking nous te rendonS hommage assis sur un banc.
Avec les camping-caristes nous échangeons nos idées.
Au Clair de lune nous savourons une liberté sans limite.
Certain font le tour du monde sans souci de logement.
D’autres s’éloignent de quelques lieux en ermites.
Nous sommes indésirables dans certains départements.
Dans nos véhicules nous sommes le cœur en Bohême.
Nous passons outre ces médisants.
Lunette de soleil et short tahitien figés là en totem.
Bravant les interdits sur la cote d’azur nous stationnons.
Nous errons sur les routes au grès de nos fantaisies..
Pendant un mois nous savourons la vie de nomades.
La tête vide de toutes tracasserie.
Libre et heureux le cœur en balade.
Et comme toutes bonne, chose a une fin.
Le travail nous rappelle sur les routes embouteillées.
Sous un hangar nous stationnons notre bel engin.
Pressé de repartir sur les chemins ensoleillés.
Perez Bernard.
La vie d'un petit matelot.
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Tu commences ton métier comme mousse.
Abord d’une caravelle tu vogueras par les océans.
Les embruns claqueront sur ta frimousse.
Tu briqueras et frotteras le pont de ces géants.
Par le capitaine et les matelots tu seras asservi.
Tu t’acquittes de toutes sortes de taches.
Le ciel tantôt clair ou assombri.
Avec bravoure tu t’actives sans relâche.
De ton courage et ta ténacité tu seras récompensé.
Matelot tu seras consacré.
Alors finie les basses besognent de nettoyages.
Tu seras cantonné dans les voilages.
Du haut du mât principal tu scruteras l’horizon.
Les dauphins de chaque coté du galion t’accompagneront.
Tu braveras la tempête au péril de ta vie.
Pour arrimer les voiles et mettre les passagers à l’abri.
Par une journée sans vent et une mer calme.
Sur les galères tu t’échines à la rame.
Quand le vigil du haut de son mat hurle * terre ! *
A la préparation de l’accostage tu t’affaires.
Ton bateau entre silencieusement dans la lagune.
L’équipage se prépare à charger l’eau et les agrumes.
Après cette tâche accomplie tu as quartier libre.
Alors tu déambules dans les rues de la ville.
A la terrasse d’une taverne tu savoures les fruits.
Au bras d’une jolie fille tu finis la nuit.
Au matin le capitaine rameute ces marins.
Tu reprends le large pour des horizons lointains.
Bernard Perez.
L'agriculteur
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L’agriculteur.
Il se lève aux aurores.
Pour engranger la paille aux couleurs d’or.
Il s’occupe de la traite des animaux.
Il nettoie les étables sans rechigner ni dire mots.
Ensuite au hangar il se rend.
Son chien le salue d’un aboiement.
Il enfourche son tracteur.
Et s’en vas au labeur.
Joyeux il laboure son champ.
Un lapin dérangé s’enfuit mécontent.
Le chant des oiseaux l’accueille en sifflant.
Au loin passe une biche et son faon.
A l’heure du dîner il entre à la maison.
A table en famille il raconte sa passion.
Après une courte sieste.
Il se lève somnolent il remet sa veste.
Dans la cour il croise le chat
Il saute et ronronne dans ses bras.
Les moutons et les chèvres au loin bêlent
Le facteur devant le portail l’interpelle.
Sur son vélo il se rend à la coopérative.
Les grainetierS autour de lui s’activent.
Sur la terre fraîchement labourée.
Il sème ses germes à la volée.
Les oiseaux et autres volatiles trépignent sur place.
Ils sont impatiens de faire ripaille.
De voir cet humain qui sort des graines de sa besace.
L’homme malin et méfiant pose un épouvantail.
Bernard Perez.
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Tétanisante inertie
28.05.2020 12:18procrastination ? -
Larme...
28.05.2020 12:17je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-) -
Larme...
28.05.2020 12:15bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-) -
Haïku doré
26.09.2012 16:01Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ... -
Lettre par Aurore Dupin
23.09.2012 10:27aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...