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Berceau de ma naissance.
Ta douceur de vivre et ta nonchalance.
Je me rappelle ton école.
Ou nous allions contents le cartable sur les épaules.
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Les grandes promenades sur le boulevard national.
Le soir sur la terrasse des cafés il y avait des bals.
Nous nous arrêtions pour consommer des rafraîchissements.
De voir des personnes joyeuses était apaisant.
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Le matin les adultes s’afféraient au travail.
En attendant patiemment le soir pour les retrouvailles.
Il y a aussi les plages Temouchentoise.
Nous décrivions leur beauté sur nos ardoises.
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Tous les week-ends nous allions à la plage.
Nous flânions sur le sable en regardant le large.
La quiétude et la douceur de ce lieu.
Nous étions insouciants et heureux.
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Du drame qui se préparait dans la pénombre.
La cruauté et le destin frappaient dans l’ombre.
La quiétude se transcendait en cauchemar.
Le pays de la domination en avait marre.
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Sur le boulevard si paisible et accueillant.
Sur ce lieu planait odeur de peur et de sang.
En 62 il y a eu l’indépendance.
Par la force des choses nous sommes rentrés en France.
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Nous les déracinés oui mais au tracto pelle.
Nous avons été parqués pèle mêle.
Nous les pieds-noirs meurtris par le destin.
Nous avons été accusés et mis au rang des assassins.
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Par les métropolitains qui rejetaient sur nous.
La perte de leurs êtres cher tombés dans un grand remous.
Qu’était la guerre d’Algérie.
Gérée par une méconnaissance de la tragédie.
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Aujourd'hui je me suis reconstruit.
Mais à nouveau frappé et meurtrir.
                                                                                                                            Bernard Perez
Commentaires
mais j'aime bien tout de même.
merci
et bien severe sera la punition.....
très beaux poeme sur un sujet qui a fait couler plus de sang que d encre
jai juste donné mon point de vue.
J'avais bien compris cela, et ne voulais pas te blesser. Les hommes ont beaucoup de chemin à faire pour atteindre la sérénité
Amicalement
scotty
bapam 02/06/10 23h10
Amicalement
Scotty
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