L’homme.
Fils de l’univers.
La terre t’a adopté les bras ouverts.
En son sein elle t ‘a laissé faire.
Tu t’es adapté et proliféré.
D’abord amibe dans l’eau.
Tu as su t’adapter et sortir des flots.
Tu es apparu sur le continent africain.
Tu sors du monde des requins.
Sur terre tu as l’apparence du singe.
Mais très vite tu fais marcher tes méninges.
Par ton intelligence tu te hisses au sommet de l’évolution.
Du même coup tu règnes sans partage ni concession.
Tu découvres le feu et sa vertu.
Il te réchauffe car tu es peu vêtu.
Tu évolues et réfléchis à la façon de chasser.
Pour cela tu inventes la sagaie.
Mais comme tu es stupide et cruel.
Tu cherches même à tes frères des querelles.
Par la suite tu découvres le fer.
Voyageur tu pars à la conquête d’autres hémisphères.
Artisan tu fabrique des outils.
Tu cultiveras la terre et cueilleras les fruits.
Ton intelligence est en évolution sans cesse.
Tu es médecin des pauvres et princesses.
Ton savoir est si grand tu cours à ta perte
Auprès de mère nature tu contracte des dettes.
Les hommes pauvres fous que nous sommes.
Nous agissons sans vergogne et dans l’ombre.
A l’aube du vingtièmement siècle nous prenons conscience de nos écarts.
Malheureusement peut-être est-il déjà trop tard.
A nos petits enfants nous risquons de leurs laisser une planète stérile.
Vers d’autres étoiles ils iront en exil.
Bernard Perez.
Commentaires
Il vivait le jour au jour et avait peur de la pluie.
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