L’agriculteur.
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Il se lève aux aurores.
Pour engranger la paille aux couleurs d’or.
Il s’occupe de la traite des animaux.
Il nettoie les étables sans rechigner ni dire mots.
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Ensuite au hangar il se rend.
Son chien le salue d’un aboiement.
Il enfourche son tracteur.
Et s’en vas au labeur.
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Joyeux il laboure son champ.
Un lapin dérangé s’enfuit mécontent.
Le chant des oiseaux l’accueille en sifflant.
Au loin passe une biche et son faon.
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A l’heure du dîner il entre à la maison.
A table en famille il raconte sa passion.
Après une courte sieste.
Il se lève somnolent il remet sa veste.
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Dans la cour il croise le chat
Il saute et ronronne dans ses bras.
Les moutons et les chèvres au loin bêlent
Le facteur devant le portail l’interpelle.
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Sur son vélo il se rend à la coopérative.
Les grainetierS autour de lui s’activent.
Sur la terre fraîchement labourée.
Il sème ses germes à la volée.
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Les oiseaux et autres volatiles trépignent sur place.
Ils sont impatiens de faire ripaille.
De voir cet humain qui sort des graines de sa besace.
L’homme malin et méfiant pose un épouvantail.
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Bernard Perez.
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Commentaires
se dessine au fil des mots
il seul homme pour cultiver
et cinq pour charger un velo
sa resume bien la sociètè
On ne peut décrire plus joliment
Une journée de paysan
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