vers libre

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Au regard de l’indifférence

Tu ne vois pas le doux bonheur

Qui se trouve dans l’espérance

Qui peu remplir d’amour ton cœur

Poussé toujours par tant de haine

Tu offres à ton cœur que de la peine

Au lieu de lui offrir ainsi la douce joie

Qui pourrais te rendre heureuse toi

Car envahi par tant de triste rancœur

Tu ne laisses jamais en paix ton cœur

Préférant l’ignorance et l’indifférence

A la douceur d’une belle espérance

Alors ainsi tu fuis la bonté de ton cœur

Qui t’apporterais tant de doux bonheur

Par orgueil souvent et par bêtise humaine

Qui te conduit hélas à une vie mal saine.

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La première neige

Surprise totale par un matin grisâtre.

Flocons légers tapissant le sol verdâtre.

Toits endormis, un constat surprenant.

Octobre gelé, froide bise sifflant.

La beauté de l’innocence, nature coagulée.

Couverture emmitouflée, image miroitée.

Sapinage figé, un pinceau téméraire

Dessinant un spectacle non arbitraire.

Hivernache, la relâche de nos corps frileux.

S’accoutumer, triste froidure, l’homme gueux.

Douceur primitive, un ciel morose.

Arbres gélifs, l’absence absolue d’une rose.

Neige enneigée, esprit froidureux, peu gracieux.

Malgré tout, la froideur de la vieillesse, le malheureux.

Passe le temps, froidir ses émotions agitées.

Vent froid, complaintes troublées.

André, épervier

http://epervierlepoete.iquebec.com

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Entre ombres et lumière je ne sais que faire,

Tout se confond, plonge dans la pure folie,

Tout se perd, tombe au delà de la mélancolie,

Entre ombres et lumière je ne sais que faire.

 

Moi qui aurais confié mon coeur et ma vie,

A des personnes que je pensais mes amies,

M'ont tournées le dos et fourbement trahie.

 

Entre Ombres et Lumière je ne sais que faire,

Ma plume tremble entre mes mains chargées

D'une lourde peine et d'un désespoir complet,

Entre Ombres et Lumière je ne sais que faire.

 

Mon coeur et mon âme brisés hésitent encore,

La fragile raison se perd dans les méandres de la folie,

Je sens que je me perds, que mon avenir je détruit.

 

Entre Ombres et Lumière je ne sais que faire,

Le mince espoir s'incline dans les ténèbres trompeuses,

Et je masque ma douleur sous une expression heureuse,

Entre Ombre et Lumière je ne sais que faire.

 

Aujourd'hui est une journée triste et solitaire,

Les livres, les études et les chevaux sont mes seuls,

Et rares amis alors qu'une langue perverse crée mon linceul.

 

Entre Ombre et Lumière je ne sais que faire,

Je me perd entre les deux royaumes déchirant,

Mon âme qui hurle du coup de poignard la perçant,

Entre Ombre et Lumière je ne sais que faire.

 

La nuit est tombée, mon coeur est glacé,

Loin de ceux qui me blessent, tapie dans l'ombre,

Je prépare le méfait qui va sans faute m'achever.

 

Entre Ombre et Lumière je ne sais que faire,

Au paroxysme de la souffrance je m'égare,

Et nul ne vient avant qu'il ne soit trop tard,

Entre Ombre et Lumière je ne sais que faire.

 

La lune pâle et courbée est mon témoin,

La nature endormie ne se doute de rien,

Une lame froide s'approche pour me ôter la vie.

 

Entre Ombre et Lumière je ne sais que faire,

J'ai tout abandonné : écrits, cours, poésie, chevaux...

J'ai tout laissé : mon coeur blessé déraisonne de ses maux,

Entre Ombre et Lumière je ne sais que faire.

 

Je serais mon propre assassin cette nuit,

Ainsi je me place sous l'égire de la folie,

Et du terrible désespoir qui me sacrifie.

 

Entre Ombre et Lumière je ne sais que faire,

La lame purificatrice s'approche de mes flots de vie,

Ou vers l'organe noble qui irrigue toute cette vie,

Entre Ombre et Lumière je ne sais que faire.

 

Mais alors que le diabolique néant m'appelle,

La raison panique et s'efforce de m'arrêter,

Et alors surgit une affectueuse pensée.

 

Entre Ombre et Lumière je ne sais que faire,

La lame d'argent vacille et hésite cruellement,

A détruire la peau blême de celle la tenant,

Entre Ombre et Lumière je ne sais que faire.

 

Finalement les souvenirs de mes vrais amis,

De ma proche famille me font considérer le délit,

La gravité et les répercussions de ce lâche raccourci.

 

Entre Ombre et Lumière je ne sais que faire,

Les larmes font fondre le masque de marbre blanc,

Très loin je jette et repousse la lame proche de l'argent,

Entre Ombre et Lumière je ne sais que faire.

 

Les années passent et la conscience s'affermit,

La blessure morale a été bien longue à refermer,

Mais désormais je chasse ces noirceurs et souris,

A cette chance que le hasard m'a gentiment laissé.

 

Entre Ombre et Lumière je n'hésite plus guère,

Je tourne le dos aux Ombres et va vers la Lumière,

Ceux qui de cette tentative amorcée ont souffert

Entre Ombre et Lumière me guident hors de l'enfer.

 

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Je me noie je m'étouffe dans les tourmentes assassines
de ce jour qui m'inonde et cette vie qui s'agite.....ce jour m'effraie comme chaque jour...
Ce Monde grouillant
Tournoyant en une éternelle valse automatique me donne la nausée
Je vacille, tout vacille
Je me cache immobile , les yeux clos en exil de ce monde m'envahissant
Brulent, mes yeux brulent de ce jour, qui s'insinue en moi par chaque pore de ma peau, qui viole Mes veines comme le poison
J'en deviens malade...j'ai peur d'entrer dans vos danses.
Mes journées sont d'éternelles prières, enthousiastes attentes de ma nuit salvatrice
Elle arrive j'en descelle sa parfaite odeur, qui m'entête son odeur enivrante exquise
Étrangle peu a peu vos bruits qui meurent dans une lente agonie, j'en jubile
Elle m'embrasse elle m'aime, j'attends sa délicieuse morsure.

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Mon alarme sonne à grand bruit,

Sur ma petite table de nuit,

Péniblement du lit je me lève,

Doucement je me tire des rêves.

 

Ouvrant grand, avec rage mon volet,

Un fascinant et curieux spectacle,

S'ouvre devant mes yeux fatigués,

A quitter cette vue je renâcle.

 

La ville s'éveille dans les premières

Lueurs du jour : les quais embrumés

Dégagent une surprenante beauté,

Face au trafic incessant qui la perd.

 

Quelques rares passants se risquent,

A se promener dans l'automne capricieux,

Aux matins que ne supportent pas les frileux,

Le travail me rappelle, une journée commence.

  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...