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Écrit par genesis

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : vers libre

Publication : 15 décembre 2009

Création : 15 décembre 2009

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 2162

Un homme dans la rue.

Sans abris et sans joie.

Un homme pour lequel tout est perdu.

Sans vie et sans aucun choix.

S'arrêtant en se jour saint.

Devant cette porte qu'il ne connaît pas.

En se jour ou personne ne se craint.

Un inconnu lui ouvre sa porte et l'invite sur le pas.

Rayonnant de joie l'homme de la rue refusa.

L'homme généreux se demandant pourquoi.

Il le regarda.

L'homme de la rue s'en allan au loin.

Il ne regrette pas.

L'homme de la rue mourra.

On le retrouva un matin.

Un dernier sourire qui l'illumina.

Grâce à un homme dont il se souviendra.

 

La moral: même si notre cadeau est petit et insignifiant rien ne remplace le geste même si il est refusé.

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Écrit par pytchak

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : vers libre

Publication : 11 décembre 2009

Création : 11 décembre 2009

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 1522

Petit enfant

 

Petit oiseau

Lisse tes plumes

 

Petit chat

Lève la patte

 

Petit chien

Gratte tes puces

 

Ne les tue pas

Elles t’aiment bien

 

Petit chat

Petite souris

Laisse la vivre

 

Petit oiseau

Oh ! vermisseau

Dans ton jabot !

 

Petit humain

Tape des mains

La vie t’attend

Ne la tue pas !

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Écrit par raymonde

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : vers libre

Publication : 12 décembre 2009

Création : 12 décembre 2009

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 2297

 

Un artiste ausculte sa vie il heurte  l’ineptie

Tableaux qui coiffent l’itinérance des si…

Ces désirs, envasée dans  des marécages

Il les regarde attendri à présent devenu sage

 

Tableau où les amours cueillent le vent

Les pétales soufflés caressent l’amant

Teintes en relief où le pinceau signe d’une croix

Dérision des êtres qui pastichent  leurs émois

 

Tableau  de réminiscences, confusion colorée

Peinture des souvenirs douleurs fades

Oubli, vide abyssal les ombres s’évadent

Et se perdent dans des voies profanées

 

Un artiste pose alors ses pinceaux  durcis

Par l’abstinence, pauvre dans son élocution

Il scelle la porte des larmes il clôt son évasion

Il est sage et délaisse la terre des défis

 

raymonde verney

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Écrit par Lenia

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : vers libre

Publication : 10 décembre 2009

Création : 9 décembre 2009

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 2202

Il était une fois, comme toutes ces histoires,

Que l'on raconte aux enfants ou tard le soir,

Une petite fille solitaire et perdue dans une terre,

Nouvelle pour elle, vers la fin du premier millénaire.

 

Alors que l'hiver rugissait avec force autour d'elle,

Séchant des larmes retenues, une peine refoulée,

L'astre solaire pour elle daigna enfin se lever.

 

Lui apportant d'autres enfants de son âge, curieuses,

Celles qui ne la quitterront ensuite jamais, toujours unies,

Nul ne pouvait les séparer, le trio persistait dans les rares nuits.

 

Les années passèrent, d'une première séparation elles souffèrent,

L'une dût s'en aller plus loin, laissant un abime entre ses deux partenaires,

Un silence révélateur, une peine que l'on devait dépasser. Distance légère,

Importante toutefois, mais faible devant les forts liens qui les protégèrent.

 

C'était un lointain hier. Depuis des étés et des hivers se sont passés,

Mais les liens sont restés ! Oui, elles restaient unies, leur amitié inviolable,

Repoussait des tensions inavouées et de cruelles jalousies amorcées.

 

Je le jure dans ces quelques mots : nos liens ne se briseront pas.

C'est à travers ces quelques vers que je vous rend un profond hommage,

A vous, mes deux meilleures amies, qui m'ont tirée d'un sombre passage,

Nous réecrivons sans cesse cette harmonie sans accros ni faux-pas.