Une demoiselle déambulait sur un sentier
Ombrageux, les arbres protégeaient leurs armoiries
D’un soleil flagorneur, chassé croisé de l’été
Elle porte une cage où s’égayent des oiseaux ahuris
Des pigeons inquiets, la demoiselle dans le bois
S’introduisit, les brindilles émergèrent volubiles
D’une torpeur hybride mais où va-t-elle ?
La cage se balance doucereuse avec effroi
Les pigeons deviennent lilliputiens, ils s’interrogent
La maison ardoisée, la couette, la chaleur diffuse
Où sont passées ces entités ?
la cage boîte refus
D’avancer, la demoiselle stoppe, les bois se sont tus
La cage s’entre ouvre perplexité, absurdité
La demoiselle pleure, les pigeons s’enfuient
Trahis ils l’oublie et s’envolent dans les nuées
Libres ! Ils parcheminent l’azur et disparaissent
Raymonde verney