vers libre

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives

C’est un monde parallèle le temps n’a pas d’heures .

En ce jardin soyeux l’important n’est pas d’être ,

Laissez-vous bercer , vous allez le connaître,

Et ainsi gambader au bord de votre cœur .


C’est ici que je voyage pour pouvoir effleurer ,

Dans la douce chaleur des plaisirs épurés ,

Ces âmes sereines qui m’invitent à danser .


Sous le tiède regard d’une lune amicale ,

Loin des serments poisseux de ces vies de misères ,

Elles m’entraînent valser au royaume éphémère .


J’entonne avec entrain le chant des cigales,

Enlaçée à l’émoi d’un sentiment secret ,

Que j’épouse un instant en poussières d’été .


Se heurtant à la monotonie de ma journée de routine ,

L’insolent torrent de leurs tendresses immenses ,

Se dilue lentement en gouttes cristallines .


Sitôt que mon réveil déchire le silence ,

Quand la fête achevée aux lueurs du matin ,

Je quitte les replis de mon rêve clandestin .

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives

Toi que je ne vois pas ,

Toi que je n’entends pas ,

Toi qui vit si loin de moi ,

Si loin de nous ,

Toi qui bouscule tout ,

Au plus profond de mon âme ,

Cette âme que tout doucement tu enflammes .

 

 

Toi que je ne vais jamais rencontrer.

 

 

 

Je t’imagine , te devine ,

J’ai tant à te dire ,

Tant à te murmurer ,

Toi qui caresse de tes mots ,

La douce chaleur de ma peau .

Je ne peux que t’écrire ,

Et pourtant tant à t’offrir ;

Je voudrais te toucher , te respirer

.

Toi que je ne vais jamais rencontrer

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives

Attendez un peu ! Ne partez donc pas

Dans une telle hâte : Celle qui ici bas

Vous a fait naitre a besoin de vous !

Ne la laissez pas s'enliser dans la boue !

 

Oui, ombres éphémères issues

De mes pensées saines ou tordues,

Je vous réclame auprès de moi, éperdue !

Je vous hêle pour me protéger de cette massue !

 

Ignorerez-vous mon appel ? Oh Cruelles !

A genoux je vous supplie d'effacer cette peine,

Cette lourde absence, ce pesant silence perpétuel !

Etres spirituels, présents dans mon âme mais iréels !

 

Oh ombres de moi-même, ombres de mon coeur branlant,

Si inconstant, si instable, si rude et fragile pourtant !

Oh mes aides ! Oh mes soutients de mauvais Temps !

Mes héros et héroines, ne me fuyez point à présent !

 

Ou je me désintègrerais dans mon esprit, complètement.

Si le vent divin et chaud qui vous portait vers moi auparavant,

Ne vous ramène pas vers moi, et cruel,  se taise dans le néant...

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives

 

 

Qui nous fait rêver ?

Qui nous fait admirer ?

 

Celui-ci n’a rien d’un aventurier ,

Il sait ce qu’il fait ,

Et avec habileté ,

Il le défait .

 

Ainsi nos rêves envolés et passions lassées ,

Se trouveront enroulés à nos tristes idées .

 

 

Qui nous fait aimer ?

 

 

Aimer sans calculer ,

Aimer sans planifier ,

Celui-là c’est l’aléa ,

Ne vous empressez pas ,

Ne quêtez pas ,

Il viendra , ou pas .

 

 

Qui nous fait rire ?

 

 

 

Ami et complice ;

Bien frêle lutin ,

Disparaît en grandes enjambées ,

Dès nos pensées tourmentées.

 

 

 

Qui nous fait pleurer ?

 

 

 

Ennemi du soleil ,

Impudent et hideux ,

Laisse couler par temps nuageux ,

Des rivières d’argent de nos yeux.

 

 

 

 

Qui nous fait désirer ?

 

 

 

C’est lui le lien , ce lien qui nous tient ,

Nous délivre , nous enivre ,

Accroché à nos reins ,

A la pointe d’un sein ,

De lui l’on ne peut se passer ,

Et comment lui résister .

 

 

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives

 

Un mal noir, cruel et persistant,

Ravage depuis la nuit des Temps,

Les rangs des hommes dévastant,

Les plus faibles, les innocents...

 

Arrête toi donc un instant.

Et ouvre toi aux esprits planant,

Des cris de terreur d'enfants.

 

Cesse de marcher vainement,

Ouvres les yeux à présent,

Et voit donc au delà du blanc

Qui t'aveugle ces derniers temps !

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Une myriade de couleurs,

Pureté noyée dans l'aigreur !

Innocence brisée dans la terreur !

Contemple avec moi cette horreur.

 

Ecoutes leurs cris emplis de peur,

Deux ambres détruites par le malheur,

Vis leurs larmes, sens se briser leur coeur,

Quand ces monstres ces horreurs...

 

Les ont emmenés ailleurs,

Après avoir semé la terreur,

Il est seul et lentement se meurt,

Il a les yeux livides et tombent des pleurs !

 

Allons, secoue-toi donc, dans ton coeur

Serait-ce de la pierre que toi bâtisseur,

Aurait placé pour ignorer ces horreurs ?

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C'est une réalité pourtant que je décris !

Une réalité, hélas, que beaucoup oublient,

Réveille toi donc ! Tu ne fais pas partie

De ces fous ignorants, de ceux-ci ?

 

Allons, lèves toi, dresse toi et cries avec moi !

Allons, leurs consciences se brisent et les rois

De la guerre vers une mort certaine les envoient !

Ne les oublions pas ! Enfants-soldats de là-bas !

Innocence violée ! Anges déchus de leurs droits !

 

 

  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...