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S'enfuir vers d'autres lieux
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Dans un monde fort gris, triste et fou,
Je cherche une lumière qui puisse m'aider,
Une lumière qui s'élèverait de ces sales nuées !
Je ne sais où je vais, je vois le mal partout !
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Des fois il m'arrive de vouloir m'enfuir,
D'ouvrir une fenêtre spirituelle et
Prendre la clé des champs loin de l'avenir
Sombre qui irrémédiablement va se profiler !
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M'enfuir vers d'autres contrées, planètes, dimensions !
M'enfuir vers d'autres destinées, quêtes, passions !
Echapper à cette sélectivité,que je jette au loin ces trahisons !
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Je veux ouvrir une fenètre incolore et transparente !
Déployer mes ailes vers des terres d'or, quitter la descente !
M'enfuir encore et encore, d'illusoires rêves d'une réalité terrifiante !
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Le temps a passé...
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- Écrit par Lenia
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C'est quand je reviens dans ces lieux
Que je remarque combien passe le Temps :
Si restent les vieux trottoirs, les bâtiments,
Se sont envolés ces souvenirs heureux !
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C'est quand je parcoure de nouveau
Ce pavé usé, ces restos, ces parcs si beaux
Que je ressens le plus le poids de votre absence !
Â
Quand je revois ces vieux murs de pierre
Et de béton beige que je sens mon coeur
Se serrer : c'est l"insouciance qui s'enterre !
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Je reste là , figée, au beau milieu du trottoir
Des hommes pressés me bousculent sans cesse,
Mais je reste : en moi, la pièce de souvenirs le noir
A fait : le décors rappelle les acteurs de cette allégresse.
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Le blason de notre école me fait gonfler de fierté
Mais aussi fait croitre une cruelle mélancolie :
Je me revois encore collégienne solitaire et renfermée
Et vous, mes sources de lumière, mes amis !
Â
Dans cette cruelle pièce mondaine et moderne,
Je suis la seule actrice qui reste dans ce décors...
Ces lieux autrefois emplis de joie sont à mes yeux ternes.
Â
Le temps a filé entre mes doigts, dispersé par les ondes
Du flot tumultueux de la vie, l'adolescence dorée
S'enfuit dans le courant, et ne reste qu'une dure réalité !
Â
Je crains d'être à une croisée des chemins... ou plutôt
Une séparation des sentiers ! Et ces vieux murs de pierre
Garderont une adolescence heureuse pour eux... il vaut
Mieux que je m'en aille de là : que ses souvenirs l'on enterre...
Excentrique
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- Écrit par tizette
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J’aimerai tant savoir écrire de la musique ,
Et partager avec vous , ces moments magiques ,
Composer en solo dans mon logis basique ,
Et tenter d’apaiser mon esprit lunatique .
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Mais de ma cervelle jaillissent par ordre alphabétique ,
Une myriade de vers allégoriques ,
Ecrits d’un écho ultra ironique ,
Zélés à détendre vos zigomatiques .
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Et comme j’ai des goûts éclectiques ,
Je pourrais vous initiez à la botanique ,
Vous inviter à danser « Folklorique « ,
Ce mento arrivé de Jamaïque .
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Fidèle à la cuisine gastronomique ,
Venez déguster chez moi , quelques plats fantastiques ,
Juste pour vous être sympathique ,
Oublions les régimes diététiques .
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Et vous qui me savez romantique ,
Ne m’imaginez pas pour autant angélique ,
De ma vie , je n’en ferai point l’historique ,
De peur de vous paraître narcissiqueVaillant petit soldat
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- Écrit par sylphide
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« Si tous les gars du monde voulaient se donner la main »
Combien de fois avons-nous entendu ce refrain.
Combien de fois encore mettrons- nous la main au fusil ?
Depuis la nuit des temps, les morts en ont fait des petits…
Toi qui es à la fleur de l’âge
Tu t’en vas suivant tous les autres
Tu pars portant ton lourd bagage
Vaillant, tu crois au bon apôtre
Tu laisses derrière toi ta famille
Tes copains, ta petite amie
Dans leurs yeux une larme brille
Ils ont peur pour toi, pour ta vie.
Légèrement inconscient, tu fonces
Voir de près le champ de bataille.
Dans les bosquets couverts de ronces,
Tu te protèges de la mitraille.
Tu comprends que l’on ne joue plus.
De loin la guerre est irréelle,
Au combat rien de superflu,
La moindre erreur devient mortelle.
Soudain tu vis avec la peur
De tirer sur un gars comme toi,
Le voir tomber, le voir qui meurt.
C’est lui, c’aurait pu être toi.
Sous le soleil, la pluie, le froid
Hardi, tu braves les embuches
A travers les plaines et les bois
Las de marcher, tu en trébuches.
Le sommeil ne te repose pas.
Le bruit, la crainte et puis la faim,
Sont le quotidien du soldat.
La paix reviendra t-elle enfin…
Petit tu jouais à la guerre,
Tu rêvais de marcher au pas.
Aujourd’hui tu n’y tiens plus guère,
En secret tu appelles « papa ! »
A mon frère
©sylphide 1992
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Pourquoi pas
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- Écrit par tizette
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Â
On pourrait ignorer que notre amour est mort ,
Et faire semblant d’y croire encore .
On pourrait s’accorder une seconde chance ,
Noyer l’écho de nos réticences .
On pourrait si tu veux repeindre la chambre en bleu,
Et décréter que c’est merveilleux ,
On pourrait bien sur , faire comme tous ces gens ;
Et s’entêter à faire semblant.
On pourrait pactiser avec le silence ,
Et le préférer à nos transes .
On pourrait ressasser nos poisseux serments ,
De ceux qui brident nos élans .
On pourrait verser dans nos mémoires ,
Un torrent boueux pour noyer notre histoire.
On pourrait raviver notre bonheur ,
Sur ce lit où germent nos douleurs .
On pourrait s’affranchir de cette hypocrisie malsaine ,
Et ainsi en oublier la déveine .
On pourrait penser que la faute est la mienne ,
Ou bien jurer que c’est d’la tienne .
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Tétanisante inertie
28.05.2020 12:18procrastination ? -
Larme...
28.05.2020 12:17je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-) -
Larme...
28.05.2020 12:15bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-) -
Haïku doré
26.09.2012 16:01Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ... -
Lettre par Aurore Dupin
23.09.2012 10:27aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...