Nature

Poèmes sur la nature, poèmes écologistes...

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En ce jour de printemps tous les oiseaux
Quand brille au-dessus de leur tête le soleil
Volettent en quête d’un jumeau point pareil
Dans les cimes et au pied du ruisseau

Il se rencontre et comme deux jouvenceaux
S’ébattent de leurs ailes, ils s’émerveillent
Que leurs amours à nulles autres pareilles
S’étreignent dans les spasmes et soubresauts

Envolée lyrique de ces deux tourtereaux
Pour un bonheur qui n’a pas de limite
Au-dessus de la terre et des eaux

Aux combles de l’amour ils délimitent
Le terrain de jeux pour le petit nouveau
Qui aura à sa guise la pitance qu’il mérite
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Perceptions printanières 

 

Matin frileux, promenade impersonnelle, l’acceptable.

Vent, brise savoureuse, sourire, l’agréable.

Esprit réceptif, comprendre l’essentiel, l’inévitable.

Poursuivre subtilement, silence incroyable. Les arbres s’agitent, bruit naturel, l’incroyable.

Douceur spectaculaire, le divin, l’inoubliable.

Un bleu magique, l’espoir, l’irréfutable.

Chaleur humaine, l’enthousiasme, l’ineffaçable. 

Le verdâtre rejaillit, suprême effort, l’incommensurable.

La vie surgit abondamment, joie immuable.

Un désir d’observer, comprendre le formidable.

Nature grandiose, maîtresse olfactive, l’insaisissable. 

Le respect silencieux, saison indomptable.

L’humain dérouté, l’inacceptable.

Leçon vivifiante, le franchissable.

 

Bénir l’instant, l’impérissable.

André, épervier


 
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Lorsque les montagnes de Haute-Savoie

Dansent

Font une ronde

Autour de moi

  

Je vis dans leur paradis blanc

Habité par le froid

D’un hiver pur et vainqueur

 

Lorsque les montagnes de Haute-Savoie

S’harmonisent

Dans leurs cimes enneigées

Je sens que j’évolue

Comme dans la grandeur

D’une puissance ignorée

 

Et les humains lointains

Applaudissent une nature revigorée

Qui revigore une paix universelle

 

Et moi, trop près ou trop loin

J’escalade la beauté forte et fragile

D’un sommet

Visité par mes rêves éveillés

 

Lorsque les montagnes de Haute-Savoie

S’éloignent de ma destinée

Je souris à un frère

Amant des lois naturelles

Qu’il explore

Propulsé par ses records

 

Lorsque les montagnes de Haute-Savoie

Finissent d’accueillir

Une plaine amoindrie

 

Un fleuve tortueux mais ravi

Slalome alors

Dans un pays agité

Par le calme d’une furie

 

Lorsque les montagnes de Haute-Savoie

Dansent

Font une ronde

Autour de moi

Mes souvenirs me disent d’aller

Vers la troublante éternité

D’un éden tracé

Par la joie d’un guide

En mouvement vers sa liberté

 

samedi 29 novembre 2008

     

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 Toi vent, fais toi mistral.

 Dépose moi sur ce voilier, et sur cette mer déchainée,

fait gonfler ses voiles, pui qu'il puisse m'emporter

vers d'autres horizons.

Toi vent d'autan, si chaud, si sec,

laisse moi m'imprégner de ta chaleur, 

laisse la entrer dans mon corps,

me pénétrer doucement,

assouvir mes sens par cette nuit étoilée.

Dans tes grands bras puissants et chauds,

laisse moi me blottir fiévreusement.

Toi Sirocco

mon vent préféré, si doux, si coquin,

soulève mes cheveux de tes mains légères, habiles,

laisse les tripoter mon crane,

Caresse moi, enlace moi.

Que ta tiedeur et mon corps nu ne fassent qu'un.

Souffle délicatement sur mon cou gracile.

Parsème mon visage de milliers de petits grains de sable,

jette les comme une pluie de confettis,

sur mon corps dévêtu, devenu sanguine.

Recouvre moi, tiédis moi .

Tu es mon amant préféré.

Mais tu t'en vas...

Que cette bise arrivée ne me dévête de ton drap ocre

et me laisse, dans tes bras ...ensablée.

 

 

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Regarde de l'arbre haut le balancement des branches 
Dressées, ses feuilles ensembles au ciel bruissent et tout se penche 
Et leurs rames au soleil et leurs ombres et tous les détails
Éclaboussent de taches partout les couleurs d'un vitrail  
  

Sent le vent sur ton visage qui souffle vers le village 
Respire son haleine de terre et de ciel sauvages

Il siffle dans le ruisseau, il couche les champs de blé
Vois les feuilles
tremblantes comme grelots par milliers 

Le chant sacré de tout ce qui est caché, c'est si beau 
Détaille à l'oreille les mots que pourrait te dire l'eau 

Écoute la voix cristalline quand chante le ruisseau 

L’herbe fière se balance, chorale sous les vents 

Leurs brins se frôlent et penchent, ils s'enlacent en chuchotant 
Leurs échos à plusieurs voix montent et meurent en même temps 


 Michel-Paul-MarieL

  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...