Nature

Poèmes sur la nature, poèmes écologistes...

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MON  TOUT  PETIT  VILLAGE.  

 

Reverrai-je jamais de mon petit village,

Le joli pont de bois qui marquait son entrée

Et la route empierrée rainurée par l’usage,

Des charrettes chargées et des chevaux de trait ? 

 

La route s’arrêtait sur la petite place,

Où l’eau de la fontaine arrosait la margelle ;

Des chemins forestiers dont on voyait la trace

Partaient tous, sinueux, dans ma montagne belle ! 

 

Des senteurs de fumée sortaient des cheminées

Et des odeurs de soupe arrivaient aux narines ;

En suivant les sentiers où seul je cheminais,

Je me trouvais souvent me léchant les babines ! 

 

Je revois le lavoir où les filles chantaient,

Leurs rires se mêlant aux gargouillis de l’eau ;

Elles venaient aussi, au plus chaud de l’été

Les jupes retroussées, se rafraichir la peau ! 

 

Je n’oublierai jamais de la petite église,

Son très ancien autel en pierre de granit

Et ses vieux bancs de bois où les âmes assises

Se croisillaient le front avec de l’eau bénite ! 

 

Et la mairie, maison du vieux Monsieur le Maire,

Adossée aux rochers dominant le village,

Il avait demandé à feu Monsieur mon Père

De remplacer l’élu arrivé en bout d’âge ! 

 

Je reverrai toujours cette image apaisante,

De ces quelques maisons aux toits couverts d’ardoises,

Qui donnait l’impression de la vie reposante

De tous ses villageois et de ses villageoises ! 

 

Lorsque je grimpais sur des rochers escarpés,

Je découvrais de haut mon tout petit village ;

J’étais un géant pour ces maisons de poupées

Je dominais, charmé, ce joli paysage ! 

 

Bordé de morilles et de fraises des bois ;

Tapissé par des fleurs décorant ses herbages,

Il formait un tableau me mettant en émoi :

Il était si joli  mon tout petit village ! 

 

Il me semblait vraiment qu’en étendant les doigts

Je pouvais le saisir en entier dans la main,

Pour le mettre au soleil, que le monde le voit

Comme un diamant caché, sorti de son écrin ! 

 

Aussi, sans le revoir, si je devais mourir,

J’aurai certainement en tête son image,

Puisqu’avec mon esprit rempli de souvenirs,

Je n’oublierai jamais mon tout petit village !                                                          

 

 Copyright-France-68K4174 

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Mes bien chères sœurs,


Ceci est ma première lettre,

Et certainement aussi la dernière.

Je suis condamnée.

Par ces mots, je vous délivre mes dernières volontés.

Je sais que vous m'avez pendant longtemps enviée.

Moi qui parmi toutes, ait eut cette étrange capacité:

Celle de voir la vie s'épanouir en mon sein.

Sans malice et de loin,

Vous avez été les spectatrices privilégiées,

De l'essor de ce mal qui peu à peu m'a rongé.

Bien sûr, quand tout a commencé,

Mon orgueil s'est gonflé de cette particularité,

Qui me rendait unique dans tout l'univers,

Moi qui porte le nom de Terre.

Je n'ai pas voulu voir la menace,

Que représentait l'évolution de cette race.

A vrai dire, ma jeunesse fût insouciante, voir sereine,

Tant que la vie de mes parasites fut manichéenne.

Tant qu'elle put se résumer à manger ou être manger.

J'ignore quand tout à échappé au contrôle que je croyais posséder.

C'est avec légèreté et inconscience que j'ai traité,

Les premiers symptômes qui auraient dû m'alerter!

Ce mal a un nom, Humanité!

Il m'a rongé pour éliminer tout ce qui faisait ma beauté: la diversité.

Il a établis son emprise sur mon être,

Et tout ce qui s'y oppose doit disparaitre!

Y compris parmi eux, ceux qui croyaient en la force de ma nature,

Tribus Peau-rouges, peuples sauvages, mémoire des anciens âges,

Les autres font tout pour les exclure!

Ils doivent tous regagner le rang et se montrer sage:

Consommer en homme civilisé!


Mes sœurs, vous qui me jalousiez,

Pour moi, il est trop tard.

Et ce même si le mal qui me parasite commence à comprendre,

La lassitude de mon organisme qui n'en peu plus de se défendre.

C'est sans espoir....


Enfin...

Pas tout a fait.

Il me reste celui de croire

Qu'aucune d'entre vous n'abritera cette atrocité.



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En ce matin printanier

Je suis fort étonné,

Le jour ne se lève pas.

Les oiseaux le pressentent,

Curieusement, ils chantent,

Annonçant le branle-bas.

Tous les terriens sont paniqués,

Les médias tentent d'expliquer

Pourquoi notre Terre a pris la décision

De marquer un arrêt dans sa rotation.

Elle ne supporte plus la mauvaise gestion,

A son égard, de toute sa population.

De tous ceux qui la foulent

Cette sacrée vieille boule,

Il y a ceux qui sont nantis

Et les autres, sans garanties

D'avoir une vie décente,

Car Fraternité absente.

Au cours de cette grève,

S'ouvrent les négociations.

"Avant que l'on en crève,

Chassons toutes pollutions,

C'est l'absolue priorité".

Promis, elle sera respectée !

Après ces bonnes intentions,

Notre planète aussitôt,

Est retournée à son boulot.

Elle a repris sa rotation,

Sans trop se faire d'illusion

Sur les hommeset leur Raison.

 

 

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Froidure glaciaire.

 

-Frissonner au moindre vent décoiffé.

Sol décoloré, verdâtre pourchassé, gelé.

Déchirure d’une toile calorifique, bénéfique.

Mousseline blanche traçant l’apocalyptique. 

Brume hivernale, murmures hideux.

Sommeil hiémal, rêves anxieux.

Nuitée désagréable, corps souffreteux.

Image glacée, yeux vitreux. 

Pourchasser l’offense,, liberté hallucinante.

Douce haleine, chaumière sifflante

.Du respect, crépitement lunaire.

Somnoler en attendant l’imaginaire.

 

André, épervier

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Christ solaire Yeux violets cramoisis Beauté qui me transit

Epiphanie de l’Esprit à mon regard qui se soucie

A mon cœur de corolle mauve que ta Parole sauve

A mon calice d’Or enveloppé de pétales roses ! 

Ô toi qui bois le calice dans ta gangue de silice

Tes stigmates noirâtres au cœur pourpre m’irritent

Je déchiffre ta lumière aux orbites avec délice

Et je lis les caractères de ton Âme telle une visite !

 Amandier en pluie Quel Or est ta Nuit ?

Lune que je chéris comme un éclat qui luitSéléné !

Je t’aime comme une Vierge de miséricorde

Ton chant doux et plaintif pleure à mon cœur tel une corde ! 

Et toi Christ au cœur de diamant, de rubis et de saphir

Tu te taris, te nécroses sous l’empire

De la détresse et de la tristesse du Pire

Dans ton écrin de nacre qui soupire ! 

Tes mains d’émeraude sont entourées d’un gaz

Qui flétrit ceux qui le respirent

Et ton élévation est une Anabase

Toi le Fils qui es sur la cime de l’Ouïr ! 

Zeus ! A l’éclair et la foudre comme une topaze

Diaprée comme des lettres de feu

Au centre de l’Univers et des Cieux

Tu te penses en la Femme et la Femme s’évase ! 

Dieu, tu réfléchis sa lumière blanche telle la neige

Tes gemmes recomposent la lumière du prisme

Satan, c’est lui le grand Schisme

Mais au-delà des monts règne le Sage d’Ephèse ! 

La Terre est ronde comme une toupie qui s’égare

Redonnez-lui sa couronne de joyaux rares

Tout tourne rond pourvu que l’on lève les yeux

 

Vers les sommets où la sphère étoilée se meut !

 

Nathalie Varda
  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...