Fleurs apprivoisées Fleur femelle, ton calice m’enveloppe à ravir.
Tes odeurs charment, l’arôme ultime pour m’éblouir.
Une brise caresse ta tige, un spectacle embaumant.
La gracieuseté de l’instant, un toucher charmant.
Fleur mâle, la fierté de tes pétales, un régal!
Le sublime, un fleuron incontesté, l’ornemental.
Jouissance d’une présence reproductive, savoureuse.
Se déployer, la beauté masculine, juteuse.
Fleur hermaphrodite, nature complexe à comprendre.
Un duvet mystérieux qui se déploie sans attendre
À la recherche de son identité, couleurs diverses.
Le mérite de s’arrêter malgré mille averses.
Fleurs des pois, le mâle recherché, grandeur physique.
L’élégance assurée, boutonnière magique.
Pollinisation approuvée, inflorescence.
Des regards non modérés, douce cadence.
Fleurs en pot, de l’eau, je vous en prie!
L’asphyxie totale, se déployer m’Amie!
Près de la fenêtre, souffrance, chaleur silencieuse.
Se retirer, un peu d’ombre, vie spacieuse.
Fleur cultivée, la conduite assurée, coloris magnifiques.
La bienséance aveugle, des semences aristocratiques.
D’une droiture exemplaire, la royauté avantagée.
Légère timidité, fleuraison non fanée.
Fleurs de rhétorique, l’ombrelle odorante.
Des mots légers, une gerbe palpitante.
La flore des phrases, bouquetière de rimes.
Royauté d’une plume qui s’exprime…
Fleurs du mal, déchirure du poète, le spleen dévasté.
Vacillement d’une écriture, un paradis désespéré.
La luxure morbide, le flétrissement cervical.
Fraîcheur malodorante, espoir floral.
Fleurer malgré tout l’existence d’une beauté flexible.
Floraison, l’épanouissement à la mesure du tangible.
Fleurage, un piétinement gracieux, la volupté.
Floralies, tu m’entoures sans épines vers l’éternité.
André, épervier