Christ solaire Yeux violets cramoisis Beauté qui me transit
Epiphanie de l’Esprit à mon regard qui se soucie
A mon cœur de corolle mauve que ta Parole sauve
A mon calice d’Or enveloppé de pétales roses !Â
Ô toi qui bois le calice dans ta gangue de silice
Tes stigmates noirâtres au cœur pourpre m’irritent
Je déchiffre ta lumière aux orbites avec délice
Et je lis les caractères de ton Âme telle une visite !
 Amandier en pluie Quel Or est ta Nuit ?
Lune que je chéris comme un éclat qui luitSéléné !
Je t’aime comme une Vierge de miséricorde
Ton chant doux et plaintif pleure à mon cÅ“ur tel une corde !Â
Et toi Christ au cœur de diamant, de rubis et de saphir
Tu te taris, te nécroses sous l’empire
De la détresse et de la tristesse du Pire
Dans ton écrin de nacre qui soupire !Â
Tes mains d’émeraude sont entourées d’un gaz
Qui flétrit ceux qui le respirent
Et ton élévation est une Anabase
Toi le Fils qui es sur la cime de l’Ouïr !Â
Zeus ! A l’éclair et la foudre comme une topaze
Diaprée comme des lettres de feu
Au centre de l’Univers et des Cieux
Tu te penses en la Femme et la Femme s’évase !Â
Dieu, tu réfléchis sa lumière blanche telle la neige
Tes gemmes recomposent la lumière du prisme
Satan, c’est lui le grand Schisme
Mais au-delà des monts règne le Sage d’Ephèse !Â
La Terre est ronde comme une toupie qui s’égare
Redonnez-lui sa couronne de joyaux rares
Tout tourne rond pourvu que l’on lève les yeux
Vers les sommets où la sphère étoilée se meut !
Nathalie Varda
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