Sonnet
Ennui
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Alors que le jour n'est même pas encore levé,
Les lumières de la salle pistache sont allumées,
Pour les deux heures les plus pénibles de la journée,
Sur les chemins complexes de la philosophie je vais m'égarer.
Â
Le silence est d'or dans la salle d'une quarantaine,
Détudiants fatigués, qui peinent tant à avoir la moyenne,
Censés être les élites, beaucoup ont décroché de la scène.
Â
Et moi je partage leur labeur herculéen et tant redouté,
Et moi je m'efforce de tenir, de ne pas sur ma table m'écrouler,
L'ennui me gagne rapidement alors que je me perds dans ces pensées,
D'un temps aussi mystérieux, ardu, pénible et surtout très compliqué.
Â
Mes yeux papillonnent pour rester ouverts avec peine,
Car il faut que mon cours reste lisible et il faut que je tienne,
Pour enregistrer ce terrible et effrayant savoir que l'on m'assène.
Solitude
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- Écrit par Lenia
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Qui m'enferme dans cette salle sombre,
A l'atmosphère glaciale et aux murs étroits,
Au secours, je suis dévorée par les ombres !
Mes appels résonnent en écho, vers l'infini,
Le sombre néant terrifiant, le malsain rien cruel,
Ma conscience crie à l'aide, s'effacent les appels.
Peur. Frayeur. Terreur. Angoisse,
Tous ces sentiments terribles effacent,
La moindre lueur dans ce monde noir.
J'appelle désespérement, mais l'espoir s'effrite,
Se brise, se perd, se détruit dans les ténèbres
Dévorantes et avides, me gagne cette fièvre,
Célébration de la solitude et de ses rites.
La sagesse des ans
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Grand-père regarde les arbres devant lui.
Sur son visage buriné reluit
Un sourire. Il n’y a pas d’équivoque.
Il profite des restes d’une époque
Et son corps un tantinet affaibli
Reste droit. En main un verre de chablis,
En tête les souvenirs qu’il s’évoque.
Il est fier, les arbres dansent les années
Qu’avec lui, au fil du temps, consumées
Bravant avec force bourrasques et tempêtes.
Il rit des jours qui s’annoncent décevant
Pourtant il a encore le cœur en fête
Et en son âme la douceur d’un enfant.
Reve étrange
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Les synopsis criants d’une lutte sans gloire.
En transe, ruisselant, j’hurle au désespoir
Laissant impassible mon âme en émoi.
Dans la pénombre, au clair de lune, sans joie
Comme le condamné qui n’veut pas décevoir
Le regard des manants au spectacle du soir.
Je m’accroche ô vie, serrant très fort les draps.
Mortel, divin supplice en moi revenu
Si au moins la veille tu m’avais prévenu
J’aurais chanté tout haut les louanges des morts.
File rêve ! Pour que j’enlace mon soleil,
Mon Eve dévêtue tout contre mon corps
Bel astre cosmique qui n’a pas son pareil
Le coucher
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Un cri
S’entend
Printemps
Joli
ÂSurpris
L’enfant
Gaiement
Sourit
ÂRenard
Du soir
Glapit
ÂTrop tard
Aux lits
Fêtards
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Tétanisante inertie
28.05.2020 12:18procrastination ? -
Larme...
28.05.2020 12:17je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-) -
Larme...
28.05.2020 12:15bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-) -
Haïku doré
26.09.2012 16:01Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ... -
Lettre par Aurore Dupin
23.09.2012 10:27aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...