Sonnet
Colère Eolienne
- Détails
- Écrit par Lenia
- Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus
- Catégorie : Sonnet
- Affichages : 1894
Penchée sur de pénibles notes linguistiques,
Éclairée par ma fidèle lampe de chevet,
Quand un soudain fracas retentit et m'irrite :
Bon sang, ne peut-on me laisser en paix !
Dès que je tente d'apprivoiser un mot
Complexe, il revient frapper de nouveau !
Me laissant bien frustrée à mon bureau...
Maudite colère d'Eole, ne veux-tu point te taire !
Tes terribles rugissements frappent mes volets,
Ainsi qu'une bête sur ses barreaux une fois piégée,
Tes horribles sifflements ont anéanti mes efforts déjà hier !
Tais-toi donc ! Rentre dans ta tanière !
Perchée dans ces noirs cumulus menaçants !
Laisse-moi donc ! Ne m'ennuie pas plus, vas-t'en !
3 commentaires Affichages : 1894
De Vous, le Serviteur
- Détails
- Écrit par Anona
- Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus
- Catégorie : Sonnet
- Affichages : 2124
Au servant de l'Amour, à ce coeur attentif
Se plaisant à aimer la muette beauté,
Consentant vos furies, sommé au débotté,
Je réponds à vos voeux d'un amour inventif.
Feriez-vous mon salut d'un Saint Nom substantif
Quand bien mème ma perte, en votre amour, otée,
J'admets être l'effet de la Cause annotée,
Sans crainte, m'abandonne et ne me veux plaintif.
Ma Dame, poings liés, je dépose à vos pieds
Ma temporelle ardeur délié, à genoux;
Pour vous, ma Dame aimée, que point ne ferions-nous !
Vous, mon enchanteresse et ma douce maîtresse
Qui savez, d'un souris* enjôler ma détresse,
Voici corps, âme et coeur, je dépose à vos pieds !
ANONA
Ajouter un commentaire Affichages : 2124
l'eternel féminin (sonnets irréguliers)
- Détails
- Écrit par Anona
- Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus
- Catégorie : Sonnet
- Affichages : 3351
La Rose à "poing fermé", en son coeur se déssèche
Et meurt entre mes doigts qui ne l'émeuvent point;
Sans s'éffeuiller, la Rose vient rouler son rond poing
Dans le creux de ma main devenue pâle et sèche.
De cette Rose là, morte saison venue,
Il ne me fut permis d'en aimer la beauté,
Ni mème le parfum, comme une vie otée
Avant mème de naître à l'Heure bienvenue.
Quel fut donc ton péché, Rose sacrificielle
A ne pouvoir t'ouvrir sur la terre et au ciel
En dédaignant le charme envoutant de l'Amour?
Est-ce là le destin propre à certaines Roses
Que de vouloir nous dire de bien secrètes choses,
Sur la vie et la mort et sur l'Eternité?
***
Quand au dard de l'épine vient se piquer mon doigt
Et lentement s'infuse en mon coeur le venin,
En Amant de la Rose, "Eternel féminin",
Suivre l'Aimée sans trace, ô, mon coeur, il me doit!
Quelque fusse l'épreuve de l'Amour, acceptée,
Il me faut le secret de la Femme percer
Dans ce monde ou dans l'autre, à ce don exercé
Aucun être, jamais, n'en sera excepté.
Et du sort de la Rose à poing fermé, la Rose
Epanouie au ciel des essences, se pose
Au creux du lit drapé d'étoiles de nos voeux.
En la Force d'Amour, il ne faut point douter,
Connaître l'au-delà de la chair envoutée;
Nous ne sommes qu'au seuil de la " Porte d'Amour "!
ANONA
,(Mes tout premiers écrits sur le sonnet, vers l'âge de dix sept ans)
2 commentaires Affichages : 3351
De l'Aqueuse Alchimie - ou - ( La Voie sèche de l'Eau )
- Détails
- Écrit par Anona
- Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus
- Catégorie : Sonnet
- Affichages : 2827
Foulant le spectre noir en sa traine de brume,
L'Âme de l'Eau s'exile en son Rêve argenté;
Bleue, " Mémoire " s'endort, souvenir absenté
Et la lunaire Nef glisse sur l'Eau qui fume.
Brasillement des Eaux, funèbre, le Soir hume
La sauvage senteur du Songe fermenté
Et la Nuit cauchemar, de l'aqueux tourmenté,
Griffe les berges nues, que l'Iris oint, parfume.
Perce, lune d'un rai apâli, diaphane,
Le Mystère épaissi du " Secret " qui se fane;
L'Âme, en tous ses états distille son venin.
Vois! le lunaire Amant dessus la passerelle
Entonne le noir Chant, la sombre ritournelle
Et le funeste en Soi, " Masculin-Féminin ...! "
ANONA
6 commentaires Affichages : 2827
a la dame venue!
- Détails
- Écrit par Anona
- Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus
- Catégorie : Sonnet
- Affichages : 3660
Vous me fîtes en Joie, de vos grâces, l'honneur
Et d'un écrit me plût, vos aimés entendus;
Dame, soyez élue, en ces jours attendus,
De mon coeur en en émoi , le doux mot ânonneur.
De ce sonnet écrit, vous faire déshonneur,
Ne le désire point, à vos bons soins rendus;
Le voici, oeil en coin, et sans poings suspendus,
En vos plaisirs, décrits d'un aimé moissonneur.
Des mots d'Amour, toujours, je me veux le glaneur
Et n'entends à l'ouie, m'écouter, flagorneur
Car ma mise jouit d'une nature franche.
Noblesse oblige pour et si parfois je flanche
En des vers dispendieux que ne soit lésineur
Ce mot mélodieux d'Amour enlumineur.
ANONA
6 commentaires Affichages : 3660
Page 7 sur 13
-
Tétanisante inertie
28.05.2020 12:18procrastination ? -
Larme...
28.05.2020 12:17je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-) -
Larme...
28.05.2020 12:15bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-) -
Haïku doré
26.09.2012 16:01Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ... -
Lettre par Aurore Dupin
23.09.2012 10:27aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...