Je t'ai longtemps porté, par amour, au pinacle
M' abandonnant alors à d'amères détresses;
J'ai régalé mon cœur d'une seule maîtresse
M'abreuvant d'espoirs vains, méprisant les oracles.
J'ai désiré ton corps, invoquant un miracle
Pour que tu dises OUI Ã ma folle faiblesse;
J'ai baigné dans l'enfer de tes yeux de diablesse,
Mais n'ai jamais trouvé l'entrée de ton cénacle.
J'ai bien tout essayé, même la voie brutale,
Faisant de ton amour quête sacerdotale,
Jusqu'aux vÅ“ux de piété qui m'apprirent des choses...Â
Je t'ai aimé pour deux, pour nous deux, mais... tout seul !
Désespérant jamais de te couvrir de roses
Comme on pare un défunt d'un merveilleux linceul !
(1er avril 1999)
Commentaires
S’abonner au flux RSS pour les commentaires de cet article.