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Chant I

C'est ainsi que tout as commencé,
Que l'horreur s'est imposée,
Brisé dans son cœur à tout jamais,

Obligé de fuir sa contrée,
Tant chérie, ne sachant où aller,
Quittant ses parents qu'il aimait.

C'est ainsi que tout a commencé,
Que le Mal s'est emparé,
Du trône, que le désastre détruisait,
Une patrie qu'il aimait,

Ainsi sa quête de revanche a commencée,
De prendre les armes il est obligé,
Contraint à tout laissé derrière lui, à fuir,
Pour que sa destinée il puisse accomplir.

Chant II

C'est quand l'ombre se fait dense,
Que la Lumière semble éclatante,
De mille feux brillante, étoile filante,
Dans une nuit qui jamais n'avance.

Une simple lueur d'espoir,
Peut déchirer le manteau du soir,
Et redonner la force de croire.

Croire en la vie et ses mystères,
Croire en des êtres éphémères,
Et avoir le courage de ne pas se taire.

Ne pas se taire, crier sa douleur,
Avoir un ami, un proche pour se soutenir
Pour partager, estomper ses malheurs,
Que la tristesse cède sa place aux rires.

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Du monde, la hideur des monstuosités

Me retranche si prés encore de l'Enfance;

M'est chère sa candeur, son rêve, ma fiance,

Evinçant l'oeil malsain des curiosités.

 

 

Je hais les vains désirs, les sinuosités

Et les niais plaisirs à aimer la bombance

Quand des terrestres biens, beaucoup aime à outrance,

Je ne fréquente pas les tortuosités!*

 

 

Je supporte à grand mal les pesants bavardages

Et les piètres combats pour survivre aux noirs sorts,

Les complots malfaisants, les sombres brigandages.

 

 

Je suis comme l'Oiseau dans ses légers efforts,

Mon Rêve n'a de fin, mon coeur point de tangages;

Mais ailes, ne brisez, ne me faites point torts!

 

Laissez libre l'Oiseau-Lyre en ses héritages...!

 

 

ANONA.

 

 

 

 

 

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Mon cœur est aride

Sec de ses pulsions

Asséché de ses sentiments

Entreposé sur une vaste

Et étendue province de sable

Arrachant la peau des os

Et laissant couler un fluide vital

Sur sa surface, devenant moite de sens

Plus la canalisation s’étend

Et un canyon apparait

Vide de roches.


Aux étendues arides, un prince en quête

Le secret du repentir, un amour fugace

Brisé dans son éternité, une dette

Enfin satisfaite, ayant parcouru l’Atlas

 

La rencontre d’un chevalier sans nom

Ereinté de ses innombrables batailles

Ne peut désormais trouver l’ultime pardon

Le soldat, meurtri, blessé d’une béante entaille

 

Transporté par miracle, inconnu civilisation

Au pied des dunes, ce dresse l’incroyable cité

Babylone, se confronte les diverses traditions

 

Aux odeurs parfumées, la vérité décelée

Au fin fond du cœur, l’arme déposé, apaisé

Un prince devenu roi, désormais consolé

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Glaive nu retourné, pointe brisée touchant
De ses mille combats le sol de la discorde,
De la Lyre, le joug, lâche, pend une corde
Dans le dos assassin où se meurt le vieux Chant.


Du cruel anathème au mensonge méchant
Quand l'erreur craint enfin, des anges, Sainte Horde,
Un essaim urticant que le destin accorde
Dans un ultime Cri, voit son Soleil couchant...


Dans l'impuissant Orgueil de ton mâle abandon,
Le pénitent regrets de tes forces fauchées
T'éveille dans l'Instant au plus précieux don.


Et de cette existence en son tragi-comique,
Celui qui toujours ment, d'un rire laconique,
Vient d'un sincère " Amour " apprendre le Pardon...!


ANONA

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Tu as pour nous un lac? Mais c'est un océan!
Un goût tout raffiné de ton choix se dégage,
J'y puise à l'infini où tu chasses le néant
Ta pensée qui séduit, ta pensée qui engage
Le cœur à vivre en vers, l’âme le sublimer.
Les formes, les couleurs, un tout bien animé,
Jardine les émois du rêve par sa rive:
Le beau ,tu le glanes! Et beau tu le cultives!

 

Ton cœur est-il souffrant de ma mélancolie?
Abreuve-le le soir à dose de six vers
Quand il sera ivre à devenir pervers
Ses maux livrent ses larmes sans anomalie
Là, désaltère-toi. Potion ou élixir
Il fera s'épancher ton cœur au souvenir.

  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...