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Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Sonnet

Publication : 2 juillet 2008

Création : 2 juillet 2008

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 2483

 

J’aimerai que mes mots amours,

Soient entendus par ton coeur.

J’aimerai que mes mots de bonheur,

Reste en toi à jamais pour toujours.

Je te bâtirai une maison,

Ou les murs et cloisons seront tendresse.

La toiture couverte par les caresses,

Le décor sera aux couleurs de la passion.

Je ferai de ton corps mon havre de paix.

Nous écrirons ensemble le grand livre des amants.

Mes bras devant le danger se feront parapet.

J’effacerai tous tes chagrins, tes désespoirs,

Ton existence sera plus limpide que le diamant,

Chaque jour à la source de la félicité tu pourras boire !

DELCAU Roinos

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Écrit par -

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Sonnet

Publication : 29 mai 2008

Création : 29 mai 2008

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 2257

Les rimes vont et viennent croisées ou embrassées

Alternance de vers aériens et précieux

Comme un refrain de l'âme léger et cadencé

Mélodie enfantée d'un esprit malicieux.

Si tant est que la fin justifie les moyens

Par hasard ou par jeu ajustons la césure

Et de l'alexandrin égrenons la mesure

Nul besoin pour cela d'en être le doyen.

Dans un souffle divin le trait se fait docile

Féminins, masculins, les mots semblent faciles

Donnant matière et vie à l'impalpable essai.

Tandis que la raison s'enfièvre d'heure en heure

La magie apparait au détour d'un verset

Quand le sonnet enfin révèle sa splendeur.

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Écrit par Recreation

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Sonnet

Publication : 26 juin 2008

Création : 26 juin 2008

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 3205

Pour que mes yeux m'aiment un peu.


Que la rose s'effrite au vent doux d'une dune
Pour que mes yeux m'aiment un peu, au-delà des flots,
Pour que la soie d'une ronce embaume les mots
De l'ascète que je fus, en prise à la lune.

Que le rouge colore mes veines de sable
Pour que souffrir devienne ancienne prophétie,
Un segment de l'absence au lointain de folies
Que mon âme subit d'un frisson implacable.

Au ciel des espérances, puis-je être adoubée,
De l'eau douce de l'amour d'un rêve pieux
Sans que mon nom se perde en un froid audacieux ?

Aux couleurs des romances, mon dos s'est courbé,
Pour qu'un jour, ou une nuit, mes yeux m'aiment un peu,
Au vœu fou que mon cœur puisse être enfin heureux.

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Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Sonnet

Publication : 27 mai 2008

Création : 27 mai 2008

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 2478

Depuis les satellites, notre Père plus aux cieux

S'il parait que la chance sourit aux audacieux

De ces sinistres rois les volontés sont faites

Et déjà de la paix s'annonce la défaite.

Notre pain quotidien sera rouge demain

Du sang des innocents sacrifiés de leurs mains

Règne, puissance et gloire pour si peu de vertu

Rien ne pourra sauver le fruit que le vers tue.

Ecoutez les tribuns par delà ciel et terre

Sanctifier le pouvoir et ses buts délétères

De croisades stériles en vains discours sonores.

Soumise à tentation, l'humanité s'éteint.

Le pardon de l'offense que nul être n'honore

Est gage désormais d'avenir incertain.