Dans la plaine étranglée
Par les sanglots étouffés
De la misère
ÂLe mont vertigineux
De mes pensées
A osé s’élever
Relevant les miasmes
D’une platitude hébétée
ÂDans la plaine convoitée
Par les plans de carrières
De politiciens et de financiers
Aux dents longues et aiguisées
ÂAprès avoir rampé
Dans un marécage
Vulgaire dans son absurdité
J’avance sur un terrain découvert
Sécurisé par les sourires amples d’amis
Qui protègent mon plan de bataille
Elaboré par leur liberté
ÂDans la plaine désirée
Où se reposera enfin
L’idéal de mon ascension
Vers plus de beauté
ÂJe caresserai une femme ivre
Qui ne songera finalement
Qu’à soulager
Les blessures ardentes
D’un cœur passionné
ÂEt elle léguera
Tant de chaleur
De son art intense et raffiné
ÂQue je réaliserai
Le rêve immense
ÂDe réinventer
Ma plaine
La plaine meurtrie
De mes jeunes années
ÂSamedi 27 décembre 2008
Â