Amour
Je m'oublie...
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Avec la douceur du vent, lentement je m'oublie,
J'ai fait des erreurs qui restent en moi enfuies,
Je n'arrive pas à me pardonner ces mensonges,
Ils sont gravés et avec violence ils me rongent.
Ma soif de vie s'assèche, mais pas mes pleurs,
J'ai perdu ça confiance, aujourd'hui, je meurs,
Je ne crois plus à mon bonheur, il s'est envolé,
En me laissant ici, avec mon amour inchangé.
Mes viles douleurs me rendent la vie difficile,
J'existe par mes doux sentiments non volatils,
L'union étant plus longue que les séparations,
Je resterais donc de ce tourbillon d'émotion.
En me noyant dans le monde du silence !
la femme qui vit sans baisers
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Dans une ville
Semblable aux autres villes
Souvent, je rêve
De cette femme
Qui vit sans baisers,
Aux désirs fous dévorés
Par une solitude qui la tue
Elle réside pourtant
Dans la chaude intimité
De sa volupté ignorée
Que je devine si fort
Dans la rencontre
Avec son absence éplorée
Dans une ville
Dans ma ville
A la douleur diffuse qui réfléchit
Je pense toujours
A cette femme
Qui évolue sans amour
Sa grâce cependant vénérée
Par ses soupirs et ses hélas ,
Elle si lasse
Elle disparaît et elle revient
Jusqu’à obséder mon instinct de vie
Qui s’imagine
Qu’elle loge encore
Dans un studio propre et douillet
Décoré par ses habitudes de femme vaincue
Où elle ressasse son monotone et insipide vécu
Et moi, en amant virtuel
Dans un univers inventé par mon ennui
Qu’il me plairait donc
La surélever
Par la puissance d’un baiser
Et je la délaisse pourtant et finalement
Dans sa destinée solitaire et glacée
Où elle se terre
Comme pour mieux renier sa beauté
Qui commence à se faner
Dans une ville
Où pleure un silence complice
Je sais qu’elle existe
Cette femme
Qui vit sans baisers
Et qui dira
Lorsqu’elle lira ce poème improvisé :
Il est là jusqu’à chanter mon infamie
jeudi 5 juin 2008
le poète et la reine des putains
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- Écrit par lonesomemao
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Un jour
Dans un triste passé
Ou dans la désolation du présent
Dans une grande ville tentaculaire
Dans le règne de l’or,
De la pollution et de l’industrie qui tuent
Sous un ciel bas et gris
Masquant les étoiles
Dans un crépuscule qui tombait
Un jeune poète de passage
Séducteur et aventurier
Chantre d’un monde mystérieux
S’enquit de courtiser
La reine des putains
Sulfureuse dans sa réputation
De star des prostituées
Prévenue
Elle l’attendait
Fumant avec un client
Il arriva
Ils entrèrent dans la chambre
Il sourit
Elle se dévêtit
Nue sur le lit
Il la regarda
Prit son stylo et son carnet
Et il improvisa une poésie qu’il lui lut
Toi la reine des putains
Au destin maudit
A la chair pourtant chérie
Laisse-moi chanter ton mystère
Profond comme ton sexe
Satanique comme ta poésie
Il s’approcha , baisa son pubis
Et il partit dans la nuit
Sans voix, elle se figea
Sur le coup
Dans une étrange inertie
Qui sembla durer
Le temps d’une éternité
Enfin, revenue à elle
Elle déploya une telle énergie
Qu’elle sembla s’envoler
Quand elle partit pour le retrouver
Elle traversa les pays
Elle franchit les océans
Elle visita d’autres espaces
Pour le découvrir enfin
Dans un hameau isolé
D’une planète immense et minuscule
Comme un rêve éveillé
Il dormait dans un hamac
Même pas dérangé
Par les cris et les rires d’adolescents
Sentant une présence
Il ouvrit les yeux et la vit
Elle, émue recula et pleura
Il alla sur elle et l’étreignit
Elle en larmes eut la force de prononcer
Fais-moi un enfant beau comme ta poésie
Je sus par un ambassadeur du futur
Qu’ils vivaient le grand amour
Protégés par le secret
Des passions innées
Et la morale de ce récit
Est de signifier
Que sous l’étoile de la féminité
Les putains se transforment en fées
mercredi 16 avril 2008
Danse des doigts
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Danse des doigts
Du bout de tes doigts
Posé par SI……..par LA…….
Comme des notes de musique
Tes doigts sont magiques
Résonnent en rythme
Des frissons de ma peau
Douce mélodie sensuelle
De tes doigts charnels
Dépose en note délicate
De petits touchés qui m’éclate
Tes doigts qui découvrent
Qui explorent, qui déflorent
En douce symphonie
De petits baisers de doigts
En mon cœur par SI …par LA…..
Entrecroisons nos doigts
En osmose cette fois
Dans une douce java
Nos corps enlacés
Le goût sucrés de nos baisers
Les papillons volent bas
Ils dansent par SI…par LA…
les quatres saisons de mon amour
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Le printemps
A l aube de ma jeune vie,
Un voleur s est introduit,
M'a pris mon coeur ,
Et je suis devenue fleur.
L’eteé
Mon coeur de joie dansait,
Quand dans tes bras j etais,
Mon horizon éetait bleu ,
Et mon coeur en feu.
L’automne
Vint le temps des complications,
Et de mon amour la moisson,
La fleur que j etais a éeteé coupee,
Et dans le vase s est fanee.
L’hiver
Et dans les frimas et la terre gelee,
Mon âame, mon coeur ,furent enterres
Stredene ( Claude-Marie) 06 Fevrier 2008
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Tétanisante inertie
28.05.2020 12:18procrastination ? -
Larme...
28.05.2020 12:17je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-) -
Larme...
28.05.2020 12:15bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-) -
Haïku doré
26.09.2012 16:01Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ... -
Lettre par Aurore Dupin
23.09.2012 10:27aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...