Amour

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Comment après tant d’années

Peut-on ainsi se déchirer ?

Les choses alors ne font qu’empirer,

Dans cet enfer nous sommes damnés.

Tout cet amour qui nous liait,

Par plaques aujourd’hui se détache.

Sur chaque écueil un bout s’arrache,

Alors qu’hier l’esprit pliait.

Combien sont acides les paroles

Transperçant ce fragile tissu

Qui, de nos cœurs, était issu.

Nous ne jouons plus le même rôle.

Les regards se sont durcis.

L’orage ne cesse d’éclater

Sur ce qui était un bel été.

Je n’espère plus aucun sursis.

Où va l’amour quand il n’est plus ?

Trouve-t-il un cœur comme refuge ?

Ou comme tant d’autres transfuges

S’en va-t-il vivre comme un reclus ?

Combien y a–t-il ainsi d’amours perdues

Qui dans des cœurs aigris croupissent.

Il ne faut pas, dans les liens qui nous unissent,

Croire un seul instant que l’amour soit un dû.

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Sur l’hôtel de ta vie

La mienne en transparence

Comme une ombre immense

Plane telle une envie.

Entre le ciel et l’eau

Nos yeux se sont noyés

Dans un vase si clos

D’étreintes foudroyées.

L’attente est un fardeau

Pervers et inconnu

Voile gris sur ma peau

Me laissant vide et nue.

Mes lèvres se sont tues

Et dans mon cœur prostré

Chante un refrain têtu

Où la peur est entrée.

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Mes yeux sont sourds

De ne plus t’attendre

Sur les rives de cendre

Que ton regard entoure.

Etrangère à tes peines,

Otage ou souveraine,

Viendras-tu délivrer

Mon âme déchirée ?

Déjà, l’heure s’avance

Et tient en son empire

L’orage de silence

Du souffle que j’expire.

Regarde-moi, irrésolue,

Qui m’apprête à partir

Vers d’autres absolus

Où l’on ne peut mentir.

J’abolirai ton nom,

Le feu qui me dévore,

Si nous ne devenons

Qu’un nébuleux décor.

Tes mots me laissent vide

Ils disent tout et rien,

Une illusion perfide

Qui berce mon chagrin.

Au seuil de mes lèvres

Tu étouffes l’aveu,

Et l’espoir et la fièvre

Qui nourrissent mes vœux.

Mes larmes sont des rides

Qui s’effacent au vent,

Ignores-tu le tourment

De leurs sillons arides ?

Ton dessein est obscur

Et le mien avoué

Me voilà désarmée

J’ai ôté mon armure.

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Oh tendre anniversé

Par mes regards bercé

Notre commun accord

Dépouillé des remords

Traversera le temps

Ignorant les printemps.

L’heure n’est plus aux aveux

Mais en ce jour je veux

Te faire le serment

De t’aimer tendrement

Bien au-delà des mots

D’un amour sans repos
Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives

Si ton sac est si lourd à porter

Dépose le fardeau à mes pieds.

De tes échecs dément la vérité

Pour toi je garderai la clef

De la prison de tes pensées.

Je construirai des murs si hauts

Que la conscience même des mots

Ne franchira plus désormais

Qu’au travers de rêves défaits.

Je te délie du passé simple mais

Conjugue-nous à l’imparfait

Si pour toi le futur antérieur

Est synonyme d’espoir ailleurs.

Quand la mémoire te reviendra,

Sans regret, ne te retourne pas

Tout s’efface au gré des lignes

Pas une parole, pas un signe.

La lumière  s‘éteint, va, cours,

Rien n’est vrai, rien n’est faux,

Juste le choix des oripeaux

Pour achever le long parcours.

 

  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...