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Écrit par annankee

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Amour

Publication : 6 juillet 2008

Création : 6 juillet 2008

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 3504

L’ai-je blessé cette fleur à peine née
Moi, le vieillard sans règle et inféodé
En elle, j’ai senti un mal être sans mot
Qu’as-tu fait pauvre misérable idiot

Arborant une fierté à peine dissimulée
De ta bouche, sans retenue les mots ont fusé
Pourquoi, pourquoi ces doutes et ces craintes
As-tu peur de te laisser aller à ces étreintes

Ta quête sans limite de la vérité et de l’absolu
A rendu une partie de ta vie tellement tordue
Cette peur indicible du plaisir et du bonheur
T’ont apporté tant d’échecs et tant de malheurs

Mais ces erreurs justifient-elle ce terrorisme ?
Oui, ma muse je me suis regardé dans un prisme
Et je ne suis pas l’être hideux que tu veux montrer
Je suis juste celui, celui qui ne sait pas où aller

Ton silence me fait mal, j’ai mal et j’enrage
Cette rage monte en moi, refus d’être pris en otage
Tu manies les blancs comme moi l’humour noir
Cesse ce jeu, sinon nous allons tous les deux choir

Approche, approche-toi de moi et échangeons
Viens, j’ai besoin de te connaître sans façon
Venant de toi je ne connais pas grand-chose,
Mais j’espère qu’un jour entre nous sera l’osmose

Annankee

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Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Amour

Publication : 5 juillet 2008

Création : 5 juillet 2008

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 3121

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Écrit par annankee

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Amour

Publication : 6 juillet 2008

Création : 6 juillet 2008

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 3127

Me voici revenu dans les marécages mirages
Je me suis perdu dans tes rêves, je viens avec ma rage
De nouveau je chevauche le roi lézard
Les gouttes de soleil jouent avec le blizzard

Mon esprit transperce l’infini, j’ai trouvé tes limites
Espace sans bord, topologie ouverte, viens je t’invite
Oui, c’est la fin, les poètes l’ont chanté, je crève
Sens-tu le souffle glacé de la mort, fille d’Adam et Eve

L’astre père m’a brulé les ailes, j’ai voulu te rejoindre
Je croyais pouvoir m’envoler vers ton zénith sans craindre
Les affres de la lumière spirituelle émanant de je ne sais où
Le feu, le feu embrase mon corps, j’ai provoqué son courroux

Je me suis perdu au moment où je t’ai entraperçue sirène
J’ai violé l’éternité pour t’étreindre, libères moi de ces chaines
Qui m’écorchent moi le vif éclair, je meurs de ne pouvoir t’illuminer
Immortel damné j’étouffe mes sanglots, les flots me tuent ma fée

A vouloir aspirer ce peu d’extase qui émane de ce monde
Accroché à cette vérité qui m’a tué, connaître cette chose immonde
Je ne peux continuer de faire semblant de croire tes chimères
Je suis maintenant au bord du précipice, j’ai peur de regarder derrière

Ce vol sera le dernier, ma vie n’a été faite que de fuites en avant
Run run, mon corps se dérobe, il n’y a plus rien devant
Je suis arrivé au bout, à bout de souffle j’aspire le firmament
Enfin, enfin la fin, la fin d’une histoire tout simplement

Annankee 

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Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Amour

Publication : 2 juillet 2008

Création : 2 juillet 2008

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 2901

Je suis là dans ta chambre,

Devant moi tu te déshabilles,

Je vois ta peau couleur ambre,

Mes yeux hagards cillent !

Tu es pur diamant,

Je ne suis que terne amant.

Tu es merveilleuse maîtresse,

Je ne suis que maladresse !

Mais je t'aime infiniment,

Et ne sais que t'enlacer tendrement.

J'aime quand tu viens te lover contre moi,

Alors, brûle un feu ardent, qui m'emplit d'émois

J'aime a t'offrir les baisers de la passion,

Sur ton corps dénudé et offert,

Oui j'aime ces moments de séduction,

Où règne ta fragrance dans l'air.

Je te suivrai, là où que tu ailles,

Je veux connaître ces nuits torrides,

Ces doux instants qui vous prennent les entrailles,

En toi je suis un roi apatride !

Je te serre, mais tu t'échappes,

Je cours, mais ne te rattrape,

Je te héle, mais tu ne m'entends,

Ce trop bel amour était si tentant.

J'ouvre les yeux, plus de princesse,

Rien que quatre murs gris et tristes,

J'ai perdu toute hardiesse,

Il ne me reste que mon caractère belliciste !

J'attendrai la prochaine nuit,

Pour rêver et chasser mon ennui,

Tu seras là près de moi souriante,

Dans une tenue pour moi, toute affriolante !

Pour le moment, je relis tes lettres,

Je respire leurs parfum qui me pénètre.

J'espère et attends nos retrouvailles,

Où l'on se renouvellera nos éternelles fiançailles !

DELCAU Roinos