Amour

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Tu es la branche menue où se pose mon amour,
Le rameau souple et agile qui soutient ma vie.
Tu es la fleur cristalline, objet de mes envies,
Au doux cœur d’or vêtu de riches velours.

Tu es l’autel sacré où je sacrifie mes rêves,
Les jugeant par trop indignes, je les tue.
Ils ne sont que l’ombre déformée de ta vertu,
Le reflet de ton âme que dissout le vent qui se lève.

Tu es la falaise alanguie de nacre et de porphyre
Où viennent s’écraser les vagues de mon désir.
Elles arrachent moments de volupté, instants de plaisir
A ton corps étendu qui sous l’assaut soupire.

Les vagues sans cesse reviennent mourir sur la plage
En myriades de baisers mouillés, caresses ultimes.
S’inscrivent alors sous le fugace miroir que le vent anime
Des paroles d’amour gravées sur la sablonneuse page.

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Tu es cette feuille d'automne flamboyante tombée dans mon cœur solitaire, le remplissant à en déborder.
Tu es cette vague qui caresse ma peau, y laissant un frisson merveilleux.
Tu es le soleil au zénith, tu réchauffes mon âme et hâle ma peau de reflets dorés.
Tu es le jade, symbole de solidité, sur lequel je voudrais poser ma vie.
Tu es la douceur du printemps, tes paroles sont aussi fraiches que les premières fleurs..
Tu es ce ciel bleu d'azur qui fait briller mes yeux lorsqu'ils plongent leur lueur dans les tiens.
Tu es ces pensées qui vagabondent dans mon esprit laissant naître un bonheur éternel.
Tu es le prince d'un conte de fées dans lequel tu écris les pages.
Tu es l'odeur et la couleur de ma Provence joyeuse et rieuse, tu enivres mes sens.
Tu es la force qui est en moi, tu me donnes le courage de supporter mes peines et mes souffrances.
Tu es cette ballade de Chopin qui invite au rêve romantique, ne laissant place qu'à un monde enchanteur.
Tu es la douceur de vivre, faisant naître la tendresse que je veux partager avec toi.
Tu es une petite araignée, tu tisses l'amour autour de ma fenêtre
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Deux corps, des courbes harmonieuses et esthétiques
Mettant à mal ces équations mathématiques
Douceur pigmentée, caresses symphoniques
Ces corps se fondent dans cet instant magique

Mes sens abrutissent mon cerveau de signaux
Nous ne faisons plus qu’un, sans jeux de mots
Alternance bigarrée, création d’un nouveau joyau
Scène immortalisée, jouissance exquise d’hétéros

Peur panique de ne pas être moi, émotion ultime
Bâton rompu, dureté perdue, peur de l’abîme
Scène apocalyptique d’un sexe mou, à quoi ça rime
De cet acte suprême il n’y a plus que mime

Caresses sans pudeur, caresses avec douceur
L’objet convoité reprend de sa raideur
Ne loupons pas le train et soyons à l’heure
Pénétrons ce tunnel sans aucune peur

Le futur nous apparaît sans anicroche et serein
L’ascenseur monte, sixième encore un coup de rein
Nous arrivons au septième, une demi-heure mine de rien
Quel beau feu d’artifice, je reviendrai demain

Corps soulagés, corps allongés, sensations étranges
Plaisir et malaise, envie de mourir, ça me dérange
Conserver ce souvenir, je ne veux plus d’échange
Je me rappelle ce temps ou j’étais encore un ange

Annankee

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Elle danse autour du feu, fée de sang mêlé
Sa chevelure dévore son dos cambré
Son corps ondule au rythme des flammèches
Qui crépitent, la caressent et la lèchent

Elle vole autour du feu, je sens un courant d’air
Ses escarpins effleurent le sol, tellement légère
Ses courbes se jouent de l’ombre et de la lumière
Mes yeux fixés sur ce corps, je ne peux m’en défaire

Un parfum épicé m’enivre, émotions exquises
Sur mon être, cette muse a la main mise
Esclave de cette femme, pour un instant je veux l’être
Naufrage subtil et merveilleux sur un récif de bien-être

Elle danse autour du feu, j’entends l’orage grondé
La pluie est de la fête, mille gouttes dévoilent ses formes
Tulle sur poitrine gonflée, spectacle hors norme
Je ne peux que vouloir geler cet instant volé

L’infirmier rentre dans ma cellule, une seringue à la main
La réalité me rattrape, mon corps se tord, j’ai froid
L’aiguille me transperce et j’ai peur du lendemain
Je suis fou dans ce monde, je suis fou de liberté je crois

Le jour est venu où l’on pourchasse et enferme les rêveurs
La dictature des consciences est là pour ton bonheur
Lavage de cerveau, normalisation, abrutissement généralisé
Ils m’ont attrapé alors que j’embrassais la liberté

Annankee 

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Le vent de l'Orchidée

Depuis tous ces temps passés,
Se sentait seule cette Orchidée,
Pas une lumière pour l'ouvrir,
Pas une goutte pour l'épanouir.

Quand un soir, perdue
Une brise apparue.
Fougueux, ce vent des plaines,
Avançait à toute haleine.

De sa route son souffle sentit,
Un parfum suave, exquis.
L'Orchidée voulait s'envoler,
Dans les bras de cet alizé.

L'entourant de ses courant chauds,
Le vent caressa sa peau.
D'un coup son cœur s'ouvrit,
L'Orchidée et le vent épanouis.

 
  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...