Amour

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Quand mon âge n'avait, pour lui pas de raison
J'ai oublié ma vie, dans un seul frisson.
Je suis allée vers toi, pour un peu de douceur
Mais je ne savais pas  que le  loup c'était toi ;

Toi qui avait si peur, qui ne me voulait pas
J'ai posé sur mon coeur l'empreinte de tes doigts;
Et j'ai brûlé mon âme au feu de ta passion
Oh me suis fait du mal , pour toi en déraison;

J'ai passé bien des jours à te chercher en vain
Et attendre des mois, que tu reviennes enfin;
Je suis allée vers toi, mais longtemps j'ai eu peu
Que cet amour d'été ,ne soit que le passé;

J'ai oublié mon nom pour n'être que ta femme
J'ai porté en mon sein ,le fruit de nos entrailles;
Quelques fois j'ai tenté, afin de m'échapper,
De retrouver la clé ,de mon coeur prisonnier.

J'ai voulu t'oublier ,mais je sais en mon âme,
Que pour quelques baisers, je me serais damnée.

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Alors qu'à ma fenêtre je m'étais penché,

Tout comme dans un rêve je vous vis passer

Vous arboriez un port d'une déesse digne

Et non loin d'Aphrodite vous aurais vue marcher.

Votre chevelure blonde reposait ondulant

Sur vos rondes épaules, et tout de noir vêtue

Vous traversiez ma rue. 

 

J'aurais voulu crier vous dire de m'attendre

mais déjà telle une ombre vous aviez disparu

Ma gorge était nouée et mon regard figé

En mon coeur l'amour, venait de se loger. 

Que n'ai-je point reçu, d'affronts pour vous trouver

Que d'heures et que de temps à partout vous chercher,

A ne vous voir jamais

 

Si ce n'est en mes songes ou dans quelques allées,

Ou comme en un mirage vous disparaissiez; 

Mais mon coeur éreinté hagard et

malheureux,en cette fin d'été cessera d'exister;

Car si nos yeux jamais ne peuvent se croiser,

Et si votre beauté oh! combien désirée,

Me condamne à l'exil ou aux futilités,

 

Il me préfère mourir plutôt que d'y penser; 

Et si ces quelques vers un jour vous sont contés,

Que cette rose rouge retrouvée à mes pieds,

Vous dise tout l'amour dont je ne pu parler;

Que ce fut bien de moi que vous fûtes aimée,

Et qu'une seule foisà vous voir passer,

A conduit dans l'émoi, mon coeur à trépasser.    

 

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A toi que je ne connais pas

Et qui pourtant m'impressionne

Comment écrire, ressentir comme toi...

Tes mots jour et nuit dans ma tête résonnent

 

A toi que je ne connais pas

Et qui pourtant mes rêves emprisonnent

Comment te décrire toutes ces nuits passées avec toi ?

Même si à mon réveil, il  y a, à côté de moi, une autre personne

 

A toi que je ne connais pas

Et qui pourtant ma vie redimensionne

Comment te décrire ce désir qui monte en moi ?

Franchement je commence à croire que je déraisonne

 

A toi que je ne connais pas

Et qui pourtant déjà m'abandonne

Comment admettre que je ne suis rien pour toi ?

Rien que de vouloir essayer d'y penser, déjà j'en frissonne

 

A toi que je ne connais pas

Et qui sûrement se questionne

Comment peut-on vraiment en arriver là ?

J'espère ne pas t'avoir choquée et que tu me pardonnes.

 

 

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 Elle s'est assise là

Les jambes repliées tenant dedans ses bras;

Le regard transporté vers un tout autre monde,

Elle laisse sa pensée errer parmi les ombres... 

 

Ces longues heures passées hors du temps qui s'écoule,

Sur le sol ont figé ses délicats contours;

tout autour d'elle a fui, tout n'est qu'inconsistance,

Elle est face à la nuit sa dernière confidente. 

 

O ! brumes indicibles,

O ! pénombre inondée,

Votre temple qui brille m'incite à m'évader;

Si mon corps immobile ne se peut élever,

 

Qu'importe, en sacrifice, je le veux bien laisser; 

Mais va mon âme libre,

O esprit enivré;

Dans ce silence audible, rejoint l'éternité

. 

 

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S’amouracher encore.

Aucun baiser, quelques regards furtifs.

Des mots parsemés, l’habitude de nos présences.

Deux statues presque immobiles, l’indifférence.

Le mutisme aveugle, cœurs dépressifs. 

Flamme éteinte, le soupçon d’une amitié.

L’amour effacé dans un écrin dévastateur.

Yeux inclinés, comportement blasé.

Sagesse quelconque, l’attente d’une chaleur. 

La rose séchée, l’estime d’une odeur perdue.

Disgrâce, rage intime, l’éloignement.

Le pourquoi d’une souffrance, indéfiniment.

Se rapprocher, peut-être, ressentir l’élue. 

Il suffirait de baisoter cette froideur.

Accomplir un pas chaleureux, harmonieux.

Les années blessées, un coffret souffreteux.

Le malaise d’avancer, devenir triomphateur.

 

André, épervier

  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...