Amour

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oyé gens de tout bords,
du monde et de ses confins,
entendez l'histoire de la rose,
aux milles pétales d'airain;
celle que bien des hommes forts
ont tenter de cueillir en vain.
qui donc en connaitra la cause?
et saura la faire briller sans fin.

oyé l'histoire de la rose,
de celle qui n'en attends qu'un,
elle qui vit bien des choses,
et que le vent plus ne ceint.
bien des jardins portent traces,
des guerres menées pour elles,
blessée par le feu, par la glace.
bien des jardins virent ses ailes.

oyé vous preux, vous courageux
qui gisent en chants de batailles
entendez l'histoire de la rose,
dont la beauté fut la grande faille.
sa lumière, trop forte pour les yeux
comme cents dragons fait d'écailles
un seul regard suffit a l'ecchymose
aux âmes qui, a sa vue, défaillent.

oyé l'histoire de la rose
de celle qui n'est que pour un,
elle qui vit trop de choses,
frappée de mélancolie sans fin.
aux chemins de pierres-impasses,
ses murs firent couler bien du sel,
et de ses assauts, la rose lasse,
bien des pierres virent ses ailes.

oyé, vous gens et corbeaux,
a la verve plus qu'étendue,
entendez l'histoire de la rose,
qui par vos dires plus ne fut;
vos désirs furent un fardeau,
et nul ne vit qu'elle ne brillait plus,
humains, sans coeurs ni proses,
par dépit, la fleur s'est tut.

oyé l'histoire de la rose,
de celle qui ne vit que pour un,
elle qui ne voulu plus qu'une chose,
ne plus jamais piquer de mains
elle  qui devint fleur de métal
exilée sur les plus hauts sommets,
ainsi seul, a qui se donnera du mal
pourra venir la contempler.

oyé vous fiers montagnards,
dont le regard n'est plus qu'envie,
entendez l'histoire de la rose,
dont le sommet fut conquit,
ne prévoyez plus de départs,
désormais, a jamais fleurie,
un seul en désormais la cause,
souffrez que la fleur ai choisi.

oyé l'histoire de la rose
de celle qui n'en attend plus aucun
celle qui ne souhaite plus qu'une chose
n'être cueillie que par ses mains.
oyé l'histoire de la rose
de celle qui n'en attend plus aucun
celle qui ne souhaite plus qu'une chose
n'être cueillie que par ses mains.
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Je l'avais remarquée,

Oh ! Pour deux petits riens,

Je l'avais remarquée

Par l’attrait de ses seins ! 

 

Et puis de son corsage

Ma vue est remontée :

Découvrant son visage

Je fus émerveillé ! 

 

Sa bouche était si belle,

Son visage si pur,

Que je voyais en elle

Une beauté future. 

 

De grands yeux gris très clairs,

De longs cils espacés,

Un petit nez en l'air,

Un sourire effacé.                                         

 

Je la vois chaque jour

Toujours à la même heure,

Pendant un temps très court :

Secondes de bonheur ! 

 

Aujourd'hui je l'attends

Pour entrevoir encore

Un petit bout de dent...

Dans cinq minutes encore ! 

 

Elle arrive bientôt

Toujours un peu pressée,

Le temps de voir son dos :

Elle est déjà passée ! 

 

Pourtant de temps en temps

Elle tourne la tête,

Son regard regrettant

Que ma main ne l'arrête ! 

 

Enfer et damnation !

Pourquoi faut-il toujours

En pareille occasion

Que j'aie du monde autour ? 

 

Tant pis ! Demain matin

Elle viendra sans doute :

Je lui prendrai la main

Pour faire un bout de route ! 

 

Mais nous sommes demain,

Le bonheur est venu,

Quand je lui dis enfin :

« Comment t’appelles-tu ? ».

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Au commencement…  

 

Nous ne pourrons vivre d’amour et d’eau fraiche

Mais nous pouvons éviter tous les pièges

De la routine qui s’installe

Pour ne pas que l’ont détalent

Il y a la vie sociale

Les enfants, les parts égales

Les copains les voisins

Jaloux de notre festin

Evitons si nous pouvons

Les jugements disons pardon

Dialoguons de tout de rien

Dansons de doux refrain

Donnons-nous vraiment la main

Voyons nous pas trop souvent

Restons de vrais amants

Donnons nous juste du temps

De nous connaître, nous apprécier réellement

Gardons l’espoir vivant

Construisons d’abord dans l’instant

Non sur du sable mouvant

Qui s’écroule au moindre vent 

 

Marie  

 

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DAME

 

 

Sur une route tracée

Par mon idéal si grand

 

Il m’est arrivé

D’admirer la classe

D’une femme

Si simple mais si belle

Qui voulait tellement la liberté

Qu’elle avait décidé

De vivre dans un taudis

Qu’elle avait transformé en palais

Grâce à sa magie

 

Dans ma destinée marquée

Par l’endurance de mon humanité

 

Je loue clandestinement

La lucidité d’une femme

Qui aspire si fort

A aimer et être aimée

Qu’elle doit sans doute

Habiter le rêve secret

D’une passion ardente et démesurée

 

Dame

Dont la volonté évidente

Est de t’affirmer

 

Dame

Dont la souffrance mystérieuse

Est d’évoluer dans la banalité

 

Tu connais pourtant

Le bonheur discret

De t’épanouir

Dans un sourire

Qui ne pense qu’à s’offrir

 

Tu chéris encore

L’absolu malgré toi

Quand en artiste émérite

 

Ta voix dessine

Cette mélodie qu’est ta vie

Simple et belle

Comme tes désirs qui ont envie

mercredi 11 mars 2009

 

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Mon paysage intérieur   

 

De mon paysage intérieur

Tu as dévoilé les couleurs

Tu as fais fondre mes peurs

Et effacer mes douleurs 

 

De mon paysage intérieur

Notre rencontre n’est pas une erreur

Tu m’as apporté la splendeur

De la femme venue d’ailleurs 

 

De mon paysage intérieur

A chaque battement de cœur

J’oublie mes pleurs

Dans l’esprit que du bonheur 

 

De mon paysage intérieur

Je t’ai appelé  avec ferveur

Le ciel m’a accordé  cette faveur

De ma source tu es chaleur  

 

Marie 

 

  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...