Amour

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te souviens tu ô ma mie,
de ce soir formidable ou
tous les éléments, exquis
semblaient jouer pour nous

te souviens tu ô ma douce
de ces flocons qui tombaient
devant la lune muette et rousse,
sous les étoiles en cortège discret.

ou étions nous en ces instants
qui saurait le dire? aucun sans doute.
sous notre baiser, s'était tut le vent
et du ciel, étions devenus la clé de voûte.
nous fîmes corps avec chaque éléments
et l'univers entier fut notre route...

heureuses heures ô ma mie...
ou autant que ta peau, l'air était doux
ainsi parasitions nous l'ennui,
en nous gaussant de ceux qui nous disaient fou.

que de tendres sourires, ô ma douce
les tiens... en lesquels je renaissais
sans peur devant celle qui nous attend tous,
puisque déjà cent fois mort sous tes baisers...

c'était le temps de l'éternellement,
protégé de la complexité du doute
mais les saisons changent les vents
les feuilles recouvrent les routes
qui se muent en sentiers d'antan...

c'était les temps doux de la mi automne,
et de ses artistes aux teintes silencieuses
de ceux la même qui attristent les hommes
et rendent leurs pauvres âmes fiévreuses

mais l'hiver vint, ponctuel, immuable,
et recouvrit tout, endormit tout.
ces flocons qui tombaient, étaient comparables
a nos promesses, a notre tendre "nous"

Dé lors quand il neige, et que les étoiles brillent
c'est toi qu'elles esquissent a l'encre d'un quartier de lune blanche.
et c'est dans mes mains, que depuis tes larmes scintillent
a travers ces cristaux fondants, aux courbes tes anches.
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ou es tu donc, fille d'automne
tu fais comme la feuille, te poses puis t'envoles
au grés de vents  et des obstacles

que fais tu donc fille d'automne
toi qui garde, de tes secrets la geôle,
toi dont la présence même est spectacle..

jamais je ne connaîtrais ta voix
et pourtant je porte la marque de ton passage
a mi chemin entre rêves et réalité.

grande et la rivière, et de pont ne sera,
tu restas de l'autre coté du paysage,
et ma voix les flots, ne peux dépasser.

ou ris tu donc, fille d'automne
toi a qui ont donna mille noms
toi vagabonde d'une nuit, ta nuit

ou vas tu donc fille d'automne
es tu bien? tes choix ont ils été bons?
tes actes ont ils portés fruits?

je te le souhaite en tout les cas.
pour que la vie te soit douce a présent
et qu'un automne paisible y veille

les autres tu sais... sont toujours la,
qui tu es, nous restera pour longtemps...
et même si ce n'est que pour moi, tu restes un soleil.

ou cours tu fille d'automne,
et dans quelles tréfonds  de forets merveilleuses,
promènes tu ton triste regard....

ou pleures tu fille d'automne....
puisse exister, la main pour te rendre heureuse,
et des actes d'amour, a ton égard..
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Qu'elle est ce tombeau que tu me présentes ?

Tu viens prier une rédemption à mon soupirail,

Ce soir, à genoux, tes larmes, en moi,  hantent,

Ma cellule de condamné,  écho sur mon poitrail !

 

Ce NOUS emmuré ne reviendra pas ternir la fleur,

De nos cœurs brûlés en surface aux mots épineux,

Aux attentes tranchées par l'abattoir des heures,

Nos  vies sont liées au lierre de l'Amour fiévreux !

 

©Max-Louis MARCETTEAU 2009

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DIALOGUE AVEC L’AMOUR

 

Quand l’amour me parle

Comme cette femme offensée

Par trop de baisers sans lumière

 

Elle m’apparaît

Comme cette lumière qui doit briller

Oubliée dans l’artifice

D’un enfer minuscule et méticuleux

Ou d’un paradis corrompu et délétère

 

Quand l’amour me cause

Dans un ennui total qui l’ankylose

Fourmillant d’angoisse

Dans une solitude peuplée

Par un mal être formaté

 

Il me semble

Que je loge

Dans le leurre touffu

De cette artiste

Qui

Pour rompre la monotonie

S’abrite dans l’idéal de la beauté

 

Quand

 

Dans la simple idée de l’amour

 

Subsiste le fait d’exister

Dans le sourire lointain

D’ une parole de fou que je suis

D’ un chant ivre que tu es

 

J’entre dans un dialogue avec l’infini

Jugé passionnant

Par mon inerte mélancolie

Par ton appétit gigantesque pour la vie

 

Quand je communie avec l’amour

J’entre finalement en transes

En sorcier primitif et futuriste

Fier d’être envoûté

Par la présence de ta poésie

 

Et

 

Quand l’amour me parle

Dans l’hommage sublime

De ses caresses

Je réalise enfin le rêve immense

De vivre dans la plénitude intense de mes sens

Guidé sereinement

Par les lois de ta délivrance

 

lundi 23 mars 2009

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pensées liquides en ébullition
sur le regard vide du papillon
actes passés ressurgissant,
un jour nous fûmes amants.

mais la vie, passe et repasse
les amants se fuient puis se lassent,
j'eus tant aimer vous chérir
être l'objet de tout vos désirs.

un jour oui, un jour non,
et ce, l'un autant que l'autre
que nous pousse donc a avoir raison?
si ce n'est l'ignorance de la part de l'autre.

m'amie, notre histoire est veines,
ami, je ne puis l'être ô ma reine
je ne puis vous regarder sans amour,
ne puis vous toucher sans frissons en retour.

c'est a tort que je m'éloigne de vous,
car a trop aimer on en devient fou,
j'au tant aimer partager vos heures, vos rires,
voir en vos  yeux la candeur de vos sourires.

mes actes furent, je le sais, maladroits
et je n'ai de solution que ce furieux silence...
moi hors de votre vie c'est une vision d'effroi,
a laquelle je me dois de faire face en guise de penitence.

le coeur divisé devant ce dessein tortueux
c'est gauchement que je me détourne, envieux.
j'eu tant aimer pouvoir, regarder la vie avec vous
trop persuadé que l'amitié n'a pas sa place entre nous.

a contre coeur, a grand efforts
je me dois d'etre, de votre vie en dehors
car je ne puis vous aimer que d'amour
j'eu tant aimer... vous le prouver chaque jours.

comme l'eau sous les ponts
mon encre a couler a votre egard
mais... l'instant, l'an, la vie? ne furent pas les bons.
pour toujours honte d'avoir nui a votre regard.

le temps passera et n'effacera rien sans doute,
flanant sur mon chemin, j'imaginerai votre propre route,
a mes oreilles le chant de l'oraison de notre histoire
qu'a bien vous meniez votre vie sera mon seul espoir.

c'est pour ma propre survie que je fait ce choix
si je reste ainsi, je n'aurai a jamais d'yeux que pour toi
ni haine ni liesse n'ont motivé cette decision
par simple instinct de survie, l'ours... laisse le papillon.
  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...