Qu'elle est ce tombeau que tu me présentes ?
Tu viens prier une rédemption à mon soupirail,
Ce soir, à genoux, tes larmes, en moi, hantent,
Ma cellule de condamné, écho sur mon poitrail !
Ce NOUS emmuré ne reviendra pas ternir la fleur,
De nos cœurs brûlés en surface aux mots épineux,
Aux attentes tranchées par l'abattoir des heures,
Nos vies sont liées au lierre de l'Amour fiévreux !
©Max-Louis MARCETTEAU 2009