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Une jambe coule sur une autre... J'existe alors je résiste...
L'odeur saillit en torrent, mon âme engloutie.
Le Nylon tisse en son lit de femme un Dali,
Tendue à en craquer, sa chaire fendue m'excite !


Un crissement sourd de soie lisse submerge mon corps !
Langoureuses vagues en lames oscillent, immergent encore...
Les ombres cuisses habiles - tarissent ma force - glissent,
La saveur tactile dévore mes sens qui languissent !


Envie de m'immiscer dans ce puits noir sans fond;
Emporté par ces pulsions sauvages qui dominent,
Je scrute cette bouée ligotée qui attend l'épine,
Pour rompre cette fosse douve qui, en ressac, se refond...

 
Fort du mal de vouloir suinter et mourir en elles :
Ces sculptures de mes chaudes pensées jaillissent du sort !
Elle retire ses jambes, nous refuse son îlot trésor !
Amitié d'elle qui tait, encore, une envie d'elles...





Elle !

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