Amour

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La rose sans épine.

 

Au vieux rosier du temps qui passe,

j'ai cueilli rose sans épine.

Ell' sait les peines, les disgrâces,

je sais tout de l'humeur chagrine.

 

Si le rose de ses pétales

a perdu son bel éclat,

il n'y a que velours sous mes doigts

quand au grand lit de mes défaites,

en ôtant pour moi tous ses voiles,

elle m'invite à ses fêtes.

 

Dans le jardin de mon passé,

j'en ai cueilli de belles roses,

rayonnantes, à peine écloses;

mais qui pour un tourment fuyaient.

Roses fermées sur coeur de pierre,

de leurs épines nous lacèrent!

 

La douce rose sans èpine

aux pétales bien trop ouverts,

de son velours en ma poitrine

a pansé blessures d'hier.

A ses pétales reste accrochée

à tout jamais ma destinée!

 

Au vieux rosier du temps qui passe,

j'ai cueilli rose sans épine.

Ell' sait les peines, les disgrâces,

je sais tout de l'humeur chagrine.

 

Lalain.

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Le matin qui revient, un jour nouveau sans toi,

Dans la grande maison nue et le gris du matin,

Entre les murs humides et le poids du chagrin,

Dans le temps assassin, qui t’éloigne de moi,

Je penses encore à toi ...!

Le soleil qui se lève encore un jour sans toi,

Sous le vent de Novembre et la boue du chemin,

Dans le jardin en cendres et les nuits sans parfums,

Dans l'Automne qui finit et t'écarte de moi,

Je penses encore à toi...!

Une odeur de café, un autre jour sans toi,

Dans la foule anonyme au long du long des rues,

Aux heures chagrines comme un enfant perdu,

Au cœur du lit glacé, qui te rappelle à moi,

Je penses encore à toi...!

Un jour qui recommence, que je vivrai sans toi,

Dans le noir de ma vie et le soir qui revient,

Dans tes yeux qui s'enfuient, là-bas dans le lointain,

Dans les murs de souffrance, qui t'isolent de moi,

Je penses encore à toi...!

La nuit qui se répand, un jour de plus sans toi,

Dans la nue de Décembre, sous la brume et la pluie,

Dans le froid de la chambre et la mélancolie,

Dans le gouffre du temps , qui t'arrache de moi,

Je pense toujours à toi...!

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J’trouve qu’exprimer ce que j’ressens

C’est vraiment dur et pourtant

Si tu connaissais mes sentiments

Peut être que ça changerai ton opinion

J’trouve que t’es belle quand tu souries

Et même encore plus quand tu cries

Quand t’aimes pas tes cheveux ou tes épaules

Moi j’suis sous l’charme et j’trouve ça drôle

J’trouve qu’on s’ressemble énormément

C’est p’t être c’qui m’donne envie d’être ton amant

J’aime ta façon d’être, ta folie, ta franchise

Et j’suis sûr qu’t’es belle même si tes cheveux tu les frises

J’trouve pas mes mots pour te décrire

Mais quand t’es là et qu’tu m’fais rire

J’oublie mes déceptions et mon cafard

J’laisse place aux émotions à ton égard

J’trouve que t’as l’droit de m’rembarrer

Mais j’pense que tu devrais m’essayer

J’suis loin d’être celui qui s’croit l’meilleur

Mais j’le serais pour ton bonheur

J’trouve que tu ressembles à ma princesse

Celle que je cherche sans cesse

Celle qu’est fragile et qu’on protège

Pour pas qu’elle ne tombe dans n’importe quel piège

J’trouve que j’m’entête pour pas grand-chose

Mais j’n’ai pas eu mon overdose

J’me dis que c’n’est pas possible nous deux

Qu’on n’partage pas un jour un instant amoureux

J’trouve que t’es belle quand tu m’regardes

J’trouve que t’es belle et ça m’désarme

J’trouve que t’es belle et ça me tue

Je trouve, je trouve…je n’trouve plus…

 

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Oh toi cruel, qui sans le savoir, a déchiré mon cœur !

La terrible flèche d'or d'éros a depuis longtemps percé,

Mon âme fragile, et tant de bouleversements m'a crée,

Toi qui a brisé mes espoir a aussi nourrit mon malheur !

 

Mon cœur s'emballe sans réelles raisons à la simple pensée,

De ton souvenir, de cette sincère amitié et d'insouciant bonheur,

En tant que rivaux, concurrents d'écuries, surtout amis. La peur,

Ronge mon courage, je ne veux pas admettre cette cruelle vérité !

 

Mais je suis trop fière, trop digne pour faire le premier pas,

A nouveau je crains le risque de me faire rejeter et que se brise,

Cette complicité si chère à mon âme, elle ne filera pas dans la bise...

 

Ce qui me torture est de ne pas connaître de manière précise,

Ce que je suis pour toi, bien que je craigne le pire dans ce cas,

Très cher ami et peut-être davantage, je refuse de te perdre pour cela !

 

 

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Je me soûle à tes paroles

D'amour et de désir

Et sur ma peau se colle

L'odeur âcre du désir

Et mes mains se convulsent

Et mes jambes tremblent

Mes yeux se révulsent

À une image qui te ressemble

Je m'enivre à la douceur de ta chair

Et je bois le sang de tes lèvres

Qui me laissent un goût amer

De sueur et de fièvre

Je suis ivre de toi et d'amour

De ces jours fastueux

Où s'écoule en un moment trop court

Le bonheur des amants vertueux

Poème tiré du recueil L’homme dispersé

Gilbert MARQUÈS

 

  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...