Amour
C’était peut-être un baiser?
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- Écrit par Ideavagante
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Les bras nus de vert
levés au ciel
le bouleau pleure
la saison morte
et il dessine des squelettes
de pensées désireuses
du printemps
comme nôtre nous appartenir
-c’est nouveau-
dans le miroir de nos yeux
où se reflètent
toutes le joies du monde
et toutes les larmes de la planète
qui coulent des plumes des anges,
nos complices amis de jeux.
"A jamais nous perdre
dans l’abîme du vide
et du silence noir,
à jamais perdre nos rêves
dans le miroir du non-dit
doré de non-sens"
nous nous avons dit
à lèvres fermées
(c’était peut-être un baiser?)
Teresa Ferri
Je vous prie d'excuser mon français.
Ombre dans le crépuscule
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- Écrit par Lenia
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Cela fait des années que tu n'es plus là : tu es parti...
Et pourtant j'ai l'impression de te sentir à nos côtés,
Et pourtant j'ai la sensation de ta présence en cette soirée,
Epoux tant aimé d'un foyer, père, jamais tu n'aurais dû d'ici...
Â
La terre a perdu de sa liberté, la famille pleure un bien-aimé,
Depuis ce jour... ce jour où tu nous as quitté pour guerroyer
On ne sait trop où ! Si seulement... je t'avais retenu de partir.
Â
Ils sont tes amis, tu ne pouvais leurs pressantes prières ignorer...
Mais si j'avais sû ! Si seulement... Je t'avais empêché de repartir !
Tombé sous le fer de l'ennemi ; Gis-tu sous le coup d'un geôlier ?
Â
Et pourtant, même après tous ces pleurs et intarissables regrets...
Tu ne m'auras jamais vu grandir...! Â Je ne te reverrais jamais sourire...!
Pauvre fou ! Pauvre diable égaré ! Oh, entends donc ma plainte désespérée !
Ton fils croit t'entendre... Je te chercherais sans haltes, peut importe ce qui va occurir !
Â
Oh père tant aimé... figure paternelle si protectrice dans le passé.
Dans l'étrange solitude de ces bois et dans ce royaume qui va se ternir,
Je perds seul la raison... dans un univers où la liberté se prépare à périr !
Â
Une brise glaciale... des yeux se lèvent... une ombre sourit avec regret.
Un homme armé... au regard chaleureux et blessé... le ciel va s'obscurcir.
Le garçon effrayé... aux yeux désillusionnés et malheureux... l'ombre peinée,
Recule alors, s'éloigne de l'être tant aimé... à peine visible comme le jour va dormir...
Â
Â
LE NEGRE JAUNE .
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- Écrit par Viquier
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J'ai longtemps eu dans le cœur, sans mot dire
Un asiatique jaunâtre, un des ces pauvres couturiers
Qui brode sans relâche, sans haine, sans maudire
Le petit tissus des sentiments , bon marché.
Il s'appelait je crois Chen ou peut-être Ding-Dong
Un de ces noms farfelus, touffus de sens mélodieux
Un «Chine toc» chiné dans un marché d' Hongkong
Acheté pour quelques yen , gagnés en aumône, honteux.
Il était mon nègre, mon nègre jaune, d'un noir esclave
Jauni par le temps qui se laisse coudre sans broncher
Et moi, comme ladite Ève que les idioties ravagent
J'ai porté le manteau, tiédi d'amour, car déjà porté
Â
Dans tes pas...
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- Écrit par Lenia
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Depuis toujours, je t'ai observé de bien bas,
Depuis toujours, je t'ai toujours admiré coi,
Ton talent m'impressionne, et m'éclipse parfois...
Mais je ne t'en veux pas, ne t'en fais donc pas !
Â
Issus du même sang, et pourtant même notre vue
Du monde diffère. Si j'étais la nuit tu serais sans nul doute
Le jour. Dans tes pas je marcherais, en dépit de nos joutes.
Â
Longtemps ton éclat a rayonné ici-bas, tandis que ma lumière,
Se ternissait petit à petit, tu as toujours eu un pas d'avance sur moi,
Et pourtant je ne t'en veux pas. Non, quoi qu'il fut et quoi qu'il sera.
Â
Tu es resté ce soleil jeune et éclatant qui me poussait sur la route,
Ta seule lumière et noblesse m'obligeait à me surpasser,à tout donner,
Pour espérer un jour, sans doute en vain, de te rattraper et te dépasser,
Et ouvrir les yeux à tes côtés. Et à de stupides préjugés mettre la déroute !
Â
Nous sommes l'un à l'autre comme l'ange déchu et le malicieux diable,
Nous sommes des oxymores que le temps invite à se rapprocher,
Et à enfin pardonner, conclure, oublier, exclure le mal qui fut fait,
A chacun d'entre nous. Ainé si brillant , tu es vraiment incroyable !
CA m'envahit
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- Écrit par Tom
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Je me suis trahi
Et toi tu es partie
Las j'ai bien vieilli
Et sur les bancs de Paris
Tremblent la mort et son fusil
Tu as traversé ma vie
Comme un obus d'envies
Et quand tu es ressortie
Tu as tout repris
Perchés sur mes souvenirs
Tes yeux de cachemire
Me manquent à mourir
Il n'm'reste rien à redire
Juste à ruminer et écrire
Menacé par un jeu futile
Tombé dans un jeu de quille
Il m' a pris mon amie
Me reste rien qu'une anémie
Cette mélodie ne me vient pas par hasard
Peinte en rouge et noir
Je n'ai plus aucun espoir
Danse un tableau de Renoir
Peint de rouge et de noir
Un destin à cent balle
Mes pensées s'emballent
Des douleurs à abattre
Suffoquent dans l'air verdâtre
Je me suis trahi
Et toi tu es partie
Et je veux tellement te revoir !
Donnes moi un peu d'espoir
Repeints le en blanc dis voire
Suffit un peu d'y croire
Ré-ouvres ce tiroir
Où t'as planqué notre histoire
Et bien planté ma mémoire
De Concorde à Madeleine
Les baleines chantent à perdre haleine
Des vagues de pyralène
Comme des amas de laine
Flottent le long de la Seine
Je me suis trahi
Et toi tu es partie
Tu t'en vas, ça m'envahit...
Je t'en prie restes... Restes mon amie !
Pas facile, sans ça, ça m'envahit
Je t'en prie restes dans ma vie
Hé ! Je veux tellement te revoir !
Donnes moi, donnes un peu d'espoir
Repeints le en blanc d'ivoire
Pas facile, sans ça, ça m'envahit
Je t'en prie restes dans ma vie...
Â
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Tétanisante inertie
28.05.2020 12:18procrastination ? -
Larme...
28.05.2020 12:17je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-) -
Larme...
28.05.2020 12:15bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-) -
Haïku doré
26.09.2012 16:01Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ... -
Lettre par Aurore Dupin
23.09.2012 10:27aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...