La mort

Comme la pluie coule sur les feuilles

Mes larmes tombe et retombe sur ma feuille

Je repense à ce jolie visage 

Qui me gâche aujourd'hui le paysage

 

Quand je revoie tes yeux de chien battus 

Je le sait

Je retrouve ton charme

Et je fond en larme

 

Si j'avais autant de bienveillance

J'aurais peut être la chance

De te revoir 

Ou de t'apercevoir

Seul.

Enfermé volontaire dans une vieille armoire sombre est massive au verni disparu : il salit la robe de sa chère disparue.

Les parois sentaient l’opium et les cris étouffés.

Soulagement et douleur.

Il lui revint l'image de ses cheveux blé, de sa bouche en laurier rose et la délicatesse de sa nuque.

Il aimait y répandre son souffle ardant.

Fleurs de Lys et teint transparent.

Il sortit de l'armoire les yeux gris.

Perdu dans ses souvenirs, les mains tachées d'encre bleue se reposant sur les seins blancs aux boutons de rose de son amante. .

Une tasse à thé fêlée et ornée d'un motif floral était soigneusement posée sur la table.

Elle était sale depuis des mois maintenant... .

Ses mains étaient si fines qu'elles dansaient dans le vent.

Sa chair si tendre.

Dans ses larmes, je voyais mon reflet... .

Dès lors, il n'a jamais cessé de l'aimer, et joua du violon pour elle qui resta à tout jamais :

Son secret.

 

Je ne sais pas, je ne sais plus,

Je n’entends plus la musique,

Je suis dans un vent perdu.

Quel est ce dais mélanique ?

 

Je ne sais pas et je ne sais plus,

Je ne sens plus battre mon cœur,

Je suis dans un temps défendu.

Quel est ce froid d’ailleurs ?

 

Les couleurs me sont enlevées,

Le rouge, le doux céruléen,

C’est ma mémoire que je remets.

 

Le souffle ultime déversé,

La vie parvenue à sa fin,

C’est dans l’oublie que je m’en vais.

parcourir les routes,


traverser les nuages ,


marcher dans la boue ,


détruire les mirages ,


jours et nuits ,
nuits et jours,


je gravirais les plus hautes montagnes ,
je détruirais les obstacles ,
puiser de toutes mes forces mais débordante d'amour,
derrière ma carapace je me camoufle ,
je lis sur ton visage la peur du non retour,
je t'explique avec courage que l'on se reverra un jour
et pose  un simple  baiser sur ton tout dernier souffle. <3

Depuis que vous êtes montés là-haut,
Je ne cesse de me dire que les cieux sont beaux,
Alors que moi, pauvre hère, j'ai chuté ici-bas,
Et dans mes ténèbres je m'afflige de votre trépas.

Depuis que vous êtes montés là-haut,
Je ne cesse de me dire que la terre est celle des maux,
Alors que moi, affligé refusé, je purge ma peine ici-bas,
Et lors d'une Nuit Éternelle je pleure ce qui ne reviendra pas...

Depuis que j'ai chuté ici-bas,
La lune ne brille plus tout là-haut,
Et je vous rêve parmi les astres ancestraux...

Depuis que j'ai chuté ici-bas,
Je désire vous rejoindre au plus tôt,
Et je m'endors pour ne laisser que ces mots...

  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...