Je ne sais pas, je ne sais plus,
Je n’entends plus la musique,
Je suis dans un vent perdu.
Quel est ce dais mélanique ?
Je ne sais pas et je ne sais plus,
Je ne sens plus battre mon cœur,
Je suis dans un temps défendu.
Quel est ce froid d’ailleurs ?
Les couleurs me sont enlevées,
Le rouge, le doux céruléen,
C’est ma mémoire que je remets.
Le souffle ultime déversé,
La vie parvenue à sa fin,
C’est dans l’oublie que je m’en vais.