Seul.
Enfermé volontaire dans une vieille armoire sombre est massive au verni disparu : il salit la robe de sa chère disparue.
Les parois sentaient l’opium et les cris étouffés.
Soulagement et douleur.
Il lui revint l'image de ses cheveux blé, de sa bouche en laurier rose et la délicatesse de sa nuque.
Il aimait y répandre son souffle ardant.
Fleurs de Lys et teint transparent.
Il sortit de l'armoire les yeux gris.
Perdu dans ses souvenirs, les mains tachées d'encre bleue se reposant sur les seins blancs aux boutons de rose de son amante. .
Une tasse à thé fêlée et ornée d'un motif floral était soigneusement posée sur la table.
Elle était sale depuis des mois maintenant... .
Ses mains étaient si fines qu'elles dansaient dans le vent.
Sa chair si tendre.
Dans ses larmes, je voyais mon reflet... .
Dès lors, il n'a jamais cessé de l'aimer, et joua du violon pour elle qui resta à tout jamais :
Son secret.