Pendant que le vent gorgé d’enivrantes odeurs ,
Pare mon décor d’une beauté nouvelle,
Les oiseaux empressés viennent battrent leurs ailes ,
Sur des branches fragiles où dansent leurs couleurs .
Les bourgeons se déploient en diamants formidables ,
Et je cueille ces fleurs , dont les tendres fragrances ,
Dissipent les échos , de mes peurs insondables ,
Leur lançant en retour le prix de l’excellence .
Je fleuris ma maison d’exquises printanières ,
A ma fenêtre, un bataillon d’oiseaux gazouillent leur bonheur,
Ils m’invitent et me guident au centre de leur cœur ,
Vers un tendre avenir dépourvu de frontières .
Des perles de rosée rescapées d’un vent latent ,
Nourissent une mousse encore frémissante ,
Diluées savemment en caresses insolentes .
A l’heure où le soleil affiche sa splendeur ,
Je m’allie à lui pour chasser les nuages ,
En composant ainsi quelques vers sauvages ,
Ecrits et choisis à l’encre de mon cœur .