Vraiment pas dans la liste

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SI HOLLYWOOD DEBARQUE

 

Si un jour

Dans un espoir qui déborde d’envies

Hollywood débarque

Dans l’impact d’un sentiment fort

A Deauville qui est bien en Normandie

Ou ailleurs dans notre pays

 

Dans une marque de délivrance

Profonde et efficace

 

Se faufilera en douceur

Cette grande dame qu’est Sharon Stone

Qui atterrira

Pas très loin de mon  cœur

 

A cette star aux envols illimités

 

Je lui demanderai quelque peu nerveux et agité

 

Madame, êtes-vous la paix et la sérénité ?

 

Car Madame

 

Je dois vous l’avouer

 

Le personnage que vous interprétez si  brillamment

Dans les deux versions de Basic Instinct

M’a quelque peu déstabilisé

 

Alors, Madame, rassurez-moi

Dites-moi

Ce rôle magistral et génial par ailleurs

N’a absolument rien à voir

De près comme de loin

Avec votre personnalité ?

 

Et pour que je sois totalement apaisé

Pourriez-vous me montrer

Toutes les autres facettes

De votre art qui sait être gigantesque

 

Car il faudra bien que vous abordiez

La crique sauvage de mon coeur

Mais pas trop vite

En prenant les précautions d’usage

Pour décontracter mes plaisirs  impressionnés

Par votre image de femme fatale

Si déroutante et déconcertante

 

Si Hollywood débarque

 

Madame Sharon Stone sera là

 

Qu’elle sache

 

J’essaierai d’être prêt

Pour enfin admirer

Sa dévorante féminité

Ainsi que son  instinct de vie

Que j’imagine violent et troublant

 

Et quand je serai rasséréné

Par son approche parfaite

 

Nos deux élans de joie seront unis

Dans une œuvre où l’amour s’accomplit

Dans des visions sublimes

Où riront spontanément

Nos deux  destins vainqueurs et éblouis

 

samedi 5 septembre 2009


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L’ETOILE AMERICAINE

 

Hollywood débarque bien en Normandie

A Deauville pour être précis

Avec un cinéma pullulant d’envies

 

Y défile apaisante par son élégance naturelle

Madame Meryl Streep

Dans l’abondance d’un cœur

Qui protège son destin

Avançant tout en douceurs

 

Dans un film discret et catégorique

Elle cuisine à la française

Dans une francophilie qui me fait chavirer

 

Ainsi Madame Meryl Streep

Qui êtes-vous pour aborder

Dans une décontraction et une grâce irrésistibles

Notre récit hexagonal

Qui semble s’ennuyer

Dans un statisme banal et déloyal

 

Madame Meryl Streep

Excusez-moi

 

Mais je suis dans l’obligation de vous cuisiner

Sûrement à la roubaisienne

Car vous vous ferez saucer

Par le débit de mes rêves censurés

 

Ou à moins que d’un lieu défini

Par les exigences d’une lutte qui se finit

 

La pétulance raffinée de votre art

Jaillira d’une prison dorée

Démolie par la bravoure simple et noble de votre vie

 

Et vos lèvres libérant des baisers

Dessineront alors  une fête indomptable

Qui se dénommera

 

L’étoile américaine

Que vous posez en amante unanime

Sur le front de toutes les révoltes fières et enhardies

 

Sur la route de Madison

  j’ai décidé d’habiter

Le temps du souvenir d’un grand film

Que j’ai particulièrement adoré

 

dimanche 6 septembre 2009


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UNE NOUVELLE VICTIME

 

Je dois vous annoncer

Que j’ai une nouvelle victime à mon actif

 

A l’approche de la fin de l’été

J’ai fait une bonne récolte

Dans mes moissons

Avec Monsieur Marc Lavoine

 

Et en plus d’être Monsieur Lavoine

J’espère pour lui

Qu’il a un peu de blé

Car je dois peut-être lui confier

Une tâche délicate

Et personnellement pour le moment

Ne pouvant le rémunérer

Il comprendra aisément

Que l’argent n’est pas une règle essentielle

Pour la poésie qui se bat pour exister

 

Excusez-moi, Monsieur Lavoine

Je vous cible amicalement

Car je vous ai eu dans mon champ

En regardant le journal télévisé

 

Et pour moi, d’emblée

Vous êtes un homme rêvé

Pour faire avancer

L’Etoile de la Féminité

 

Je ne tiens pas à vous manipuler

Mais plutôt à vous séduire

Car la vérité et la liberté séduisent

Alors que le mensonge manipule

 

Monsieur Marc Lavoine

 

Je vous proposerais une aventure singulière

 

Celle d’aider les séducteurs transalpins

Notamment dans les médias de ce pays

Tenus de fait par le triste sire Berlusconi

En leur apportant notre solidarité

Eux qui pleurent Casanova traîné dans la boue

Par la soi-disant bite magique

De ce même Silvio Berlusconi

 

Montrez que le charme d’où qu’il vient

Rejette le strass et la vanité vulgaire

 

Dans cette mission

Si elle devait se réaliser

 

Il est impératif que vous partiez détendu

 

Car en réalité le danger principal

Ne serait ni Berlusconi

Ni même l’ordre moral du Vatican

 

Mais en vous

 

Car en vous ressentant

Par vos rôles au cinéma

Et  en écoutant quelques-uns de vos titres

Notamment quand vous chantez des yeux revolvers

 

Et enfin quand vous évoquez

Avec subtilité
Votre fascination pour la sensualité

 

Vu la nouveauté absolue de la situation

 

Vu l’art avec lequel

Vous travaillez votre prestance

 

Des femmes pourraient craquer

En proie  à un désir violent

Dans une fougue spontanée

Apte à vous déstabiliser

Tuant net cependant des blocages millénaires

 

Alors , si vous partez

Soyez détendu

 

Mais à mon avis

A la lecture de ce poème

Votre compagne dans sa magie amoureuse

Saura prévenir tout risque vous concernant

En vous rassasiant dans une passion harmonieuse

 

Elle doit connaître votre étalon d’Achille

Hantant inconsciemment tout homme

Qui est  possédé par l’instinct animal fort

De vouloir se reproduire

En exhibant sa mâle assurance

Ensorcelée en définitive par la grâce féminine

 

Mais si vous vivez seul

J’annule tout

A moins qu’une italienne dingue

Fasse de vous un homme dingue

 

Monsieur Marc Lavoine

Excusez-moi

Mais vous êtes ma nouvelle victime

 

Et je vous laisse dans cet éclat de rire

Qui vous contaminera, je l’espère

Ainsi que tout un environnement

Dans les plaisirs parisiens aux sourires inédits

 

lundi 31 août 2009

 

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STALINE RESSUSCITE

 

M’ennuyant dans une assemblée générale du NPA

Contaminée par une apathie sournoise et mielleuse

En proie à un ronflement politique triste et aliénant

Où le rêve n’était même pas permis

 

Je fus surpris dans ce diagnostic

Lourd et oppressant

Par l’attaque frontale dans mon esprit

D’un grand ennemi

Qu’on croyait vaincu

 

C’était Staline ressuscité

Qui en père sécuritaire

Voulait décréter de nouveau ses lois

Dans lesquelles des petits chefs

Confortaient inconsciemment

Les habitudes et les réflexes obsolètes

Des révolutions ratées du vingtième siècle

 

Se sentant fort,

Il s’extirpa de mes pensées

Pour s’incarner en vieux routard

Et en patriarche du trotskisme

 

D’emblée, il imposa sa vision du marxisme

Dans un dogme étroit  qui ne doit pas transiger

 

Travailleuses  , travailleurs

Luttons pour nos revendications

Sociales et économiques

Erigeons l’avant-garde des ouvriers

Avec la pureté de notre théorie

 

Cherchant des ennemis à son discours

Il me pointa du doigt en signifiant

Que j’étais l’ennemi , dangereux idéaliste

Que j’étais le poète illuminé

Qui ne savait faire que rimer

 

Ronflant toujours politiquement

L’assemblée ne réagit pas

Préférant toujours assoupie

Tuer l’imaginaire au nom d’un certain réalisme

Terne et sans vie

 

Je vis donc en elle

Qu’elle bâtissait de fait la victoire de Sarkozy

Et puis les gens ne comprennent rien

On ne fait que cinq pour cent des voix

Donc,  le capitalisme est trop fort

Soupira-t-elle en baissant les bras

Dans un même geste collectif  las et mortifère

 

Puis je m’aperçus dans un délire fataliste

Que ce Staline nouvelle formule

Souriait à notre président

Dans une entente tentaculaire

Au sommet d’une hiérarchie

L’un à droite, l’autre à gauche

Dans la même inertie d’une bureaucratie totalitaire

Qui ne pense qu’à défendre les vestiges

D’un absolutisme autrefois divin

Qui doit continuer à imposer

L’ordre barbare de la société divisée en classes

 

Et c’est donc en artiste dissident et solitaire

Que je décris la contre-attaque d’un empire délétère

 

Et c’est en révolutionnaire averti

Que je veux réveiller

Une assemblée du NPA visiblement endormie

 

Au nom d’une révolution permanente

Et de son big  bang amoureux qui se réinvente sans cesse

 

lundi 7 septembre 2009


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ICI RADIO BOOMERANG

 

Ici  Radio Boomerang

 

Ici Radio Londres

Transférée de Londres à Roubaix

 

Ici Radio Boomerang

Voix simple et chaude de la liberté

 

Et nous vous informons

Que Jean Moulin va être définitivement vengé

 

Ici Radio Boomerang

Radio du temps des mots

 

Nous vous annonçons

Que la poésie va s’imposer

 

Elle sera peut-être

Cette humanité qui n’aura plus faim

 

Ces artistes qui ne seront plus bâillonnés

 

Ici Radio Boomerang

Radio Londres qui renaît

 

Et la résistance s’organise

A Roubaix comme à Paris

 

mercredi 2 septembre 2009

 

  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...