Vraiment pas dans la liste

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Pluie de matraques et de menottes
La jungle se vide sous l’ouragan
Les plus nerveux on les ligote
C’est un boulot très fatigant
Eric a même mis dans sa note
Une prime spéciale pour chaque afghan

Moi pour tout dire çà m’fout les boules
De voir ces hommes même des ados
Qui ont rêvé de Liverpool
Sur une carte dans l’sac à dos
Qui ont quitté un jour Kaboul
Pour un semblant d’eldorado.

Et c’est la France terre d’asile
Qui pourchasse ces migrants
Et j’envisage aussi l’exil
De mon pays pas vraiment….grand.
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APPROCHE

 

 

 

D’une grève sauvage de ma dissidence

Délivrant toujours souriante  une subversion

Etrange et pénétrante

 

Je sens l’approche d’une femme

Si séduisante dans ses désirs purs et puissants

Dans une distance feinte

 

Qu’elle semble poussée par l’ardeur extrême

D’aborder le continent mythique

Que j’ai mis en lumière avec les années

Guidé secrètement

 Par sa volonté légitime et sensationnelle

De libérer la beauté

 

Discrètement , elle avance dense

Avec légèreté et raffinement

 

Et je sais qu’elle est obsédée

Par le fait de venger et d’aimer

Un poète encore vivant et lucide

Qui a vaincu pour elle et grâce à elle

L’ennemi juré de sa féminité

 

De mon futur insoumis

Que je devine

Dans l’environnement de mon idéal

Grâce à sa force de rebelle passionnée

 

Une femme ose s’approcher

En sauvant harmonieusement

Le présent vaste et intime de nos combats

 

Madame si courageuse et déterminée

 

Si nous devons nous rencontrer

 

Face à votre charme si absolu

 

Sur le coup, je fuirai

 

Car Madame, vous le savez

 

Dans cette guerre qui va se terminer

 

Les sens déréglés par votre magie

Qui seront reconstitués

Par l’apothéose de vos baisers

 

J’aimerais tellement vous aimer

Comme la poésie lumineuse

Que je voudrais toujours sublimer

 

mardi 22 septembre 2009

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MARRIE DE TOUT

ou Profession de Foi 

Je suis venue de loin

Pour faire bien,

Le bien,

A toi,

A eux. 

Les vents pénètrent notre route,

Les cœurs en sommeil

Oublient sur le chemin ;

Griffant d'alarmes les fenêtres. 

Titubent les idées,

L'idéal oublié,

Evolue notre peine. 

Fais du bien,

Fais Le bien,

Ne le dis à personne. 

Laisse tes yeux ouverts,

Chante les Dieux,

Oublie les juges,

Pleure les moutons,

Car pour eux seulement

Sire Panurge a du bon. 

Laisse les clefs sur la porte,

Et  que rien ne t'étonne,

Tu es venu aimer

Entonne

Et conjuguons : 

Fais du bien,

Fais le Bien,

Fais à Toi,

Fais à Eux,

Fais pour tous,

Ne le dis à personne.

 

Peut être il le sauront. 

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INVASION EXTRATERRESTRE

 

 

Dans un monde anonyme et tragique

Où trône le dieu sinistre de l’aliénation

 

Un homme transformé en machine

Travaille pour gagner du pognon

 

Un homme en machine à sous

Financier à la bourse

Travaille le pognon

Pour se faire plus de pognon

 

Un poète de la planète des fous

Qui n’aime pas le pognon

Et son pouvoir de l’absurdité

 

Atterrit tout en douceur

En y mettant son grain de sel

Qu’il mélange à son grain de folie

 

Et discrètement , foutant une merde pas possible

Armé d’un sourire décontracté et vainqueur

 

Dans ses notes et ses visions

 

Tout se bloque et tout se dérègle

 

Et un jour

 

Le travailleur ne pouvant plus travailler

Angoisse perdant sa raison d’exister

 

Le financier trop puant dans le fait de spéculer

Pense à se pendre avec le fil ténu de la fatalité

 

Mais dans un instinct de survie

 

Le travailleur devenu chômeur

Pour tuer le temps

Par hasard se met à dessiner

 

Le financier pour échapper au néant

S’occupe à plein temps de ses enfants

Et il leur écrit des contes

Qui deviennent des délires

 

Et se rappelant de ce visiteur étrange

Qui a vaincu grâce à une vérité qui dérange

 

Dans le même envol et les mêmes envies

 

Le travailleur mais aussi le financier

Voudront devenir extraterrestres par leurs pensées

Comme pour remercier une planète insaisissable

 

Et ils débarqueront dans mon cœur

Se rappelant des violons longs de l’automne

 

Se rapprochant de l’heure H

 

Dans le concret d’un monde bleu

A la réalité enfin transformée

A l’amour finalement désaliéné

 

 

lundi 21 septembre 2009

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JE JOUE A LA MARELLE

Abrégé d’Univers 

Je joue à la marelle, à cloche-pied j'avance, titubante mais guidée,vers le septentrion. 

Une fenêtre s'ouvre,une marche se dérobe,cent huit pas me regardent, la fumée a du bon. 

Je suis un Apprenti, heureux  des moindres sons qui s'offrent à ma vue. 

Emergeant  peu à peu,les limbes ont dessiné, un Temple décoré. 

J'ai perdu un manteau,sous un maillet battant, où la rugosité n'est plus que nostalgie. 

Je suis un clou femelle,aspirant à la forge,au front duquel viendra l'Oeil de la Connaissance. 

De ce lopin de terre,je suis page à écrire,d'un seul original. 

J'y inscrirai ma taille,enchâssant dans la forme,la gloire de l'Architecte. 

Mon chant sera sourdine, mon cœur en mouvement, apaisera les rythmes, dira l'astre solaire. 

Demain l'aurore viendra, avec plus de lumière ; je donnerai la main,et derrière et devant. 

La passion finira par mieux se consoler,elle perdra sa vigueur. 

De ses gants blancs vêtues, les deux mains se reposent, douce est leur délivrance. 

La Loge organisée, a le carré pour base ; le Triangle sa visée, qui bat à l'intérieur. 

Le silence est sourire, dont le frein a usé, par grande vigilance, les manques de vertus. 

Je suis un Apprenti,qui gomme ses métaux,à l'ombre des colonnes. 

Je suis cet apprenti,soucieux de rectifier, SA PIERRE en SON CHEMIN. 

 
  • Tétanisante inertie
    28.05.2020 12:18
    procrastination ?
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:17
    je pense que je voulais dire un truc spéciale... caché... intrigant :-)
     
  • Larme...
    28.05.2020 12:15
    bah en fait je ne sais même plus ce que voulais dire !! lol :-) en tous cas attristés prend ées :-)
     
  • Haïku doré
    26.09.2012 16:01
    Bon Jour, Ciel, Si je puis me permettre, en toute amitié: 5/7/5 Vaste champ d'épis - Mot de saison ...
     
  • Lettre par Aurore Dupin
    23.09.2012 10:27
    aurore Dupin est le vrai nom de George Sand, elle a envoyé cette lettre à Alfred de Musset... je vous ...