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Écrit par lonesomemao

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Vraiment pas dans la liste

Publication : 28 septembre 2009

Création : 27 septembre 2009

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 1245

A UNE CERTAINE ALGERIE

 

Ce simple poème

Que je dédie

A une certaine Algérie

 

A des mecs pas possibles

 

D’ailleurs la poésie que je discerne

Pourquoi pas en Kabylie

Dans la tolérance de l’amour même

Protège discrètement  avec un recul approprié

Cet hommage émouvant

 

Avec ces mecs pas possibles

 

Eux qui ont enquêté

Sur une merde pas possible

Dans des scénarios impossibles

 

Ils étaient là  à Roubaix et à Alger

Aux moments décisifs

En soutenant le poète

Jusque dans la victoire

De tant de lucidités solidaires

 

A ces hommes téméraires comme la vie

 

Je dis merci

 

Et dans le futur d’un FLN d’un nouveau genre

Qui s’agite dans l’espoir du phare qu’est l’Algérie

 

Je leur donne rendez-vous

Dans une cuite de mots ou d’autre chose

Avec ou sans alcool

 

Dans l’ivresse fatidique

De la liberté et de la démocratie

 

Samedi 26 septembre 09

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Écrit par PapyRobert

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Vraiment pas dans la liste

Publication : 26 septembre 2009

Création : 25 septembre 2009

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 2992

Chez moi, dit la petite fille
le jardin de mon papa
est parsemé de jonquilles
qui ont la couleur du lilas

chez moi dit le petit garçon
le champ de mon papa
au temps de la moisson
fait des vagues hautes comme un trois mats


Chez moi dit la petite fille
Maman est un vrai cordon-vert
Elle fait des tartes aux myrtilles
Aussi grandes que Gulliver.

Chez moi dit le petit garçon
Maman a du répondant
On mange du hérisson ?
Pour garder les cure-dents !

Chez moi dit la petite fille
Dans ma chambre sous les toits
J’ai même le soleil qui brille
Quand la lune rit aux éclats

Chez moi dit le petit garçon
Quand il neige de gros flocons
Dans l’escalier en colimaçon
Je sors ma luge en carton

Chez moi dit la petite fille
Notre maison est bien gardée
Grâce à Rouletabille
Notre chat-policier

Chez moi dit le petit garçon
Plus la moindre souris
Caché sous l’paillasson
Car notre Poisson-chat a sévi

Moralité :
« L’enfance a des manières de voir, de penser, de sentir qui lui sont propres ; rien n’est moins sensé que d’y vouloir substituer les nôtres. »

Jean-Jacques Rousseau

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Écrit par lonesomemao

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

Catégorie : Vraiment pas dans la liste

Publication : 28 septembre 2009

Création : 28 septembre 2009

Mis à jour : 16 octobre 2015

Affichages : 1217

SPECTRE

 

Pour certains décideurs retors

Scotchés à l’arbitraire

D’un ordre figé qui va en s’étiolant

 

Dans ma symbiose avec une diablesse créative

Je dois représenter pour leurs schémas coincés

Un  cauchemar mal éteint qui revient les hanter

 

Pour eux, je suis le spectre du communisme

Qui ose s’affirmer

Dans un style sûr et séducteur

 

En revisitant Marx

Qui reste une étincelle vivace

Alimentant mes rêves pugnaces

 

Malgré ses caricatures totalitaires

 

Grâce peut-être à une folie dense et progressive

Dans sa remise en cause

Qui l’a imprégné

Et qui l’a finalement enrichi

 

Dans le creuset sans préjugés

D’idées novatrices

Mises au monde notamment  par un art précurseur

Et son acte d’amour clandestin et vengeur

 

Il revit et envahi par ses envies

Je vais contaminer les esprits

 

Et dans le vice indéniable

Que peut être ma vertu

Je serai partout et nullement part à la fois

 

Je jaillirai sûrement de l’enfer

Ou je descendrai d’un ciel azuré et pluriel

 

Avec l’armée innombrable

Des amoureux de ses soleils neufs et radieux

 

Dans une osmose avec une diablesse créative

Je suis le spectre du communisme

Et dans la peau d’un prédateur accompli

 

J’attends le signal pour attaquer

Samedi 26 septembre 09

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Écrit par lonesomemao

Catégorie parente: Cercle des poètes inconnus

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Publication : 24 septembre 2009

Création : 24 septembre 2009

Mis à jour : 16 octobre 2015

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SPIDER-WOMAN

 

 

Spider-man existe bien

 

La preuve, c’est que je l’ai rencontré

Dans l’univers de mes délires

 

Mais Spider-woman existe aussi

C’est une poétesse sensationnelle dans la lutte

Que je devine et que j’aime trop

 

En fille spirituelle de George Sand

 

Elle anticipe si bien le mouvement de la vie

Que le front de sa beauté avance plutôt décontracté

Dans une classe absolue

 

En spider-woman accomplie

Elle tisse une toile pour l’ennemi

Qui pris au piège

Trop aveugle dans sa connerie

Recule , incapable d’innover

Avant de s’effriter seul et morcelé

 

Et dans sa toile de maître

D’après l’érection de mes mots

Elle aspirerait tant

A peindre l’esquisse lumineuse

De son baiser pour la liberté

 

Les poétesses en spider-women

Savent être formidables

 

Et moi pour être à la hauteur

 

J’aimerais tant être

Un flash de lucidité

Qui décrirait leurs envols

Vers l’azur de leurs félicités

 

mercredi 23 septembre 2009