L’horizon est muet
Dans le regard du sage,
Son regard disparait
Au-delà du passage.
Exilée l’insouciance,
Les gestes spontanés,
De délires en errances
Où sombrent les pensées.
Les yeux troublés d’écume
Par l’étreinte des heures,
Dessinent l’amertume
Égrenée par le cœur.
Dans les jardins fertiles
Les fruits se font amers
Et les regrets faciles
Se dérobent aux vers.